Pour ce dimanche, je vous propose une cover très sympathique ! Il s’agit de l’incontournable « Bang Bang », reprise par le chanteur de Kaleo, Jökull Júlíusson. J’ai découvert ce groupe il y a peu de temps grâce à ma chère mère et je dois avouer que je regrette de ne pas l’avoir entendu auparavant ! (Ne me flagellez pas, je n’écoute pas la radio et puis de toute façon, j’ai une très mauvaise mémoire des noms).
Bang Bang a été reprise tellement de fois, par tellement d’artistes, qu’il est difficile de passer à coté de cette chanson. Et comme toutes les chansons reprises par de multiples chanteurs, il est facile d’être déçu. On a parfois du mal à s’écarter de l’originale n’est-ce pas ? Revenons à Kaleo. Et ce chanteur… Comment ai-je pu passer à coté d’une voix si chaude, si… oserais-je le dire… S E X Y ?!
À coté de la version douce et féminine de Nancy Sinatra, ou encore celle plus latine et enjouée de Cher, il est difficile de ne pas se faire happer par l’empreinte vocale rocailleuse et la mélancolie teintée de détresse qui se dégage de la reprise de Jökull Júlíusson.
Ce dernier a d’ailleurs gardé à la guitare les trémolos de la version de Nancy Sinatra, avec un petit ajout blues-rock à partir du milieu de la chanson. Avec ses cordes vocales éraillées, on entend l’appel désespéré d’un homme qui hurle à la vie. C’est ce crescendo dans la douleur qui est d’ailleurs particulièrement intéressant.
On commence doucement, comme l’aveu d’un fardeau à demi murmuré, encore emprisonné dans un carcan de résignation, et progressivement, ce carcan se fissure, laisse apparaître toute l’ampleur de la blessure, qui oscille entre le cri et la prière. Est-ce que je vais trop loin ? Dans tous les cas, je ne peux que vous conseiller de l’écouter ! En espérant qu’elle vous déclenche autant d’émotions qu’elle ne m’en a offert !
