Je flânais sur Google Maps l’autre jour et j’ai poussé mon exploration jusqu’en Mongolie. Des plaines arides à perte de vue, des chevaux sauvages et des troupeaux de bétail au milieu de cette immensité sans fin… comme une envie d’attraper un sac à dos et de partir là-bas y planter une tente. Le lendemain, mon ami met de la musique en fond sonore. Entendant une langue que je ne reconnais pas et un air rock « tribal » assez original, je me rapproche et regarde la vidéo qu’il venait de lancer.
« Yuve Yuve Yu » du groupe The Hu. Coïncidence avec mes explorations virtuelles de la veille ? Un groupe de rock mongol ! Et oui, rien que ça. On peut difficilement faire plus typique par ailleurs, que ce soit par l’apparence des membres du groupe ou encore par le choix des instruments car, si je ne me suis pas trompée dans mes recherches, on y retrouve un instrument nommé le « morin khuur » qui ressemble esthétiquement à une sorte de basse, jouée avec un archet, ornée d’une tête de cheval.
Je n’ai pas réussi à trouver le nom de la « guitare » à trois cordes par contre. Mais j’ai trouvé le nom de ce chant si particulier qu’ils incorporent à leur chanson ! « Mongolian throat singing », c’est le nom de cette technique qui n’est pas sans rappeler les chants de gorges tibétains. Je trouve ça réellement incroyable d’en avoir fait quelque-chose de moderne comme ils l’ont fait, le contraste est vraiment saisissant.
Je vous laisse apprécier le côté « pêchu » (mon adjectif du jour) de ce bon rock mongol et l’authenticité qui se dégage de leur créativité. À bientôt !
