Accueil Coup de Coeur Clément Palomba, jeune précurseur de l’accordéon électrique

Clément Palomba, jeune précurseur de l’accordéon électrique

Par La Rédaction

Ce musicien niçois de 19 ans a de la suite dans les idées. Avec son projet GRAYSSOKER, il se produit aux quatre coins de l’Europe, en compagnie de son ami Pierre Corre à la batterie. Clément Palomba n’est autre que l’inventeur de l’accordéon électrique. Entre deux concerts, il a répondu à nos questions. C’est notre interview « Coup de Coeur » du jour… 

 

Clément, d’où vient ta passion pour la musique ? Pourquoi l’accordéon ?
J’ai été bercé depuis tout petit avec l’accordéon par ma famille et j’ai commencé à prendre des cours à l’âge de 6 ans. Cet instrument est très présent à Nice (ma ville natale), surtout dans notre musique traditionnelle.

Comment as-tu fait tes armes ?
Le conservatoire m’a beaucoup apporté. J’ai suivi une formation de jazz et musique classique pendant presque 10 ans.

Qu’est-ce qui t’a donné envie de donner une autre dimension à ton accordéon ? Quelles en sont les spécificités ?
C’est clairement pendant les années au lycée que j’ai commencé ma « crise d’ado » ! C’est à ce moment-là que j’ai découvert le metal, le rap, l’électro et que je me suis ouvert musicalement. J’ai commencé à trafiquer un peu le son de mon accordéon avec quelques pédales d’effets pour recopier le son des guitares électriques. J’ai rogné tout ce que je faisais avant pour me consacrer à 200% à l’accordéon électrique et le développer au maximum. On peut dire que j’ai mis 2 ans avant de bien gérer ce nouvel instrument, et de débuter le projet GRAYSSOKER en duo avec un batteur.

Quelles sont tes influences musicales et ta chanson préférée ?
C’est la fusion entre le rap et le metal qui m’a le plus marqué, avec bien sûr le groupe Rage Against The Machine : je suis un gros fan du guitariste Tom Morello, et au niveau du son et des effets il m’a beaucoup influencé. Leur titre que je préfère c’est « Bomb Track » ! J’écoute aussi du rap plutôt orienté vers le jazz comme Kendrick Lamar ; je suis fan de son producteur Terrace Martin. Je me sers aussi dans mes compositions d’éléments plus pop ou dance, comme Lady Gaga ; j’adore sa démarche avant-gardiste.

 Dans ton répertoire, plutôt covers ou plutôt créations ?
Plutôt créations ! C’est ce qui sort des tripes et qui reflète parfaitement la personnalité. Mais, en concert, j’aime bien aussi jouer des covers que les gens reconnaissent : Lady Gaga, Daft Punk, ou même Desirless avec « Voyage Voyage » version punk !

Qu’est-ce qui t’inspire dans ta démarche de composition ?

Ce qui m’inspire le plus c’est vraiment de voyager. À chaque fois qu’on va jouer dans un pays étranger on apprend et on voit beaucoup de nouvelles choses, et ça m’influence beaucoup quand je compose après.

On a par exemple joué pour la première fois à Berlin en mars dernier et cette grosse culture des clubs et boîtes de nuits m’a beaucoup marqué ; je n’avais jamais vu autant de fête dans une même ville.

Où aimes-tu te produire le plus souvent ?
Là où notre musique a le meilleur retour c’est en Allemagne et en Angleterre. Ils sont très ouverts d’esprit et le rock et l’électro font vraiment partie de leurs gènes !

 Que penses-tu de la plateforme Music Covers and Creations | Talent Revelator ?
On y fait plein de découvertes musicales avec des nouveaux artistes, c’est top !

Quels sont tes projets ?
On va bientôt sortir des nouveaux clips (compositions et covers), puis un premier album en fin d’année. Mais avant on repart en tournée en 2019 avec plein de concerts un peu partout en Europe !

 

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