Accueil Coup de Coeur The High Reeds, le reggae au coeur

The High Reeds, le reggae au coeur

Par La Rédaction

Cela fait 7 ans que The High Reeds partagent leur amour de la musique aux quatre coins de la région Auvergne-Rhône-Alpes -dont ils sont originaires- et même au-delà. Avec 2 EP et un album à son actif, le groupe prépare un nouvel opus. Des petites salles aux grandes scènes, en passant par le métro lyonnais, les 4 artistes affectionnent tout particulièrement les représentations en live, dans un univers résolument reggae teinté de soul gospel, faisant la part belle à la création. Christophe Rigaud est la voix et la guitare de The High Reeds. Mais pas que… Pour en savoir plus, la MCC Team l’a rencontré pour vous.

 

Christophe, d’où vient ta passion pour la musique ? Pourquoi le reggae ?

Quand j’étais enfant, je chantais tout le temps. J’ai ensuite appris quelques accords et harmonies en autodidacte sur un synthétiseur offert par mes parents à l’âge de 8 ans puis dans ma jeunesse j’avais toujours le bon vieux « Walkman » sur les oreilles et le vinyle du tourne disque. J’aimais écouter en boucle les chansons qui me touchaient. Je me souviens de mon premier « frisson » musical, c’était vers 9 ans, en voyant un busker rastaman jouer une chanson de John Lennon à la guitare folk, dans le vieux Lyon. Puis plus tard, à l’âge de 16 ans, j’ai eu un flash en voyant une bande de copains faire un live avec basse, batterie, guitare électrique… Dès le lendemain, j’ai pris une guitare pour chanter du Bob Marley, du Pink Floyd puis mes compositions, et ça ne m’a jamais lâché. Après m’être nourri de diverses influences (Rock 70’s, funk, world music, Folk songs…), j’ai découvert le reggae, et j’ai été emporté par cette rythmique puissante, le message spirituel et politique des artistes roots Jamaïcains des 70’s, et depuis le reggae est la musique de mon cœur, celle qui m’habite au quotidien.

À titre personnel, comment as-tu fait tes armes ?

À l’âge de 16 ans, je me suis plongé dans le travail de la guitare, du chant et de l’écriture, puis j’ai monté mon premier groupe de reggae (Djalemba) à l’âge de 21 ans. C’est là que j’ai appris les mises en place, harmonies, arrangements, improvisations, pendant 8 ans. Puis le travail et la rigueur sur les rythmiques reggae se sont affinés dans mon premier projet pro (Yaokan) en tant que guitariste-choriste. Le plus formateur en termes de live a été mon expérience en solo entre 2009 et 2011. Je jouais seul dans les pubs voir même dans des grandes salles Lyonnaises pour des premières parties. Seul en scène sans la bande de musiciens autour, on est face à soi-même !

Comment ton groupe The High Reeds a-t-il vu le jour ?

En 2011, j’ai souhaité monter un trio pour jouer mes compositions. C’est alors que sont arrivés Djo Toussaint (batterie/chant) et Yaokan (basse/chant). Puis Franck (claviers) nous a rejoints début 2013.

Quelles sont vos influences musicales et votre chanson préférée ?

Notre influence principale est bien sûr le reggae Jamaïcain dans toute sa richesse (rocksteady, rub-a-dub, one drop…). Nous aimons aussi la soul, le blues, le jazz, le rock, les musiques Afro-Caribéennes et les chants corses. Quand la musique est jouée et chantée avec le cœur, on est preneurs ! Après, pour nommer une chanson c’est très dur, car à chaque époque d’une vie correspond une chanson qui marque au fer rouge. Pour ma part, « Redemption song » de Bob Marley marque cette « naissance artistique » à l’âge de 16 ans, car c’est la première que j’ai jouée.

Dans votre répertoire, plutôt covers ou plutôt créations ?

À la base nous sommes un projet de créations depuis le départ avec, à notre actif, 2 EP, un premier album et un second à paraître. Mais depuis 2 ans nous ajoutons quelques covers de standards reggae, dans un nouveau set acoustique que nous avons développé dans le métro Lyonnais.

Qu’est-ce qui vous inspire dans votre démarche de composition ?

Musicalement, les mélodies viennent d’elles-mêmes, puis nous affinons les idées et les arrangements en groupe. Au niveau des textes, nous nous inscrivons dans la démarche militante du reggae, qui a pour vocation à la base de dénoncer toutes les formes d’injustices et d’oppressions. Et force est de constater qu’il y a encore bien des choses à dire malheureusement. En tous cas, nous constatons que la musique est le plus fort message universel qui puisse être, au-delà des différences de cultures et de religions, et c’est cette volonté d’unité et de se rassembler par la musique qui  donne du sens à notre démarche de musiciens.

Où aimez-vous vous produire le plus souvent ?

Après plusieurs années passées à faire de la scène, nous apprécions tous types de salles et de lieux, à partir du moment où l’osmose avec le public est totale pendant 1h30, c’est là que ça devient magique !

Que penses-tu de la plateforme Music Covers and Creations | Talent Revelator ?

Je pense que c’est un média qui permet au grand public de découvrir tous les talents qui sont là, quelque part dans le monde, et qui n’ont pas la possibilité d’être exposés à la télé ou à la radio. Les sélections et les vidéos sont toujours de bon goût, et ça permet de tomber sur des perles, c’est comme cela que j’ai découvert par exemple un jeune chanteur du Bronx sur un cover de Ed Sheeran : Magnifique !

Quels sont vos projets ?

Nous avons enregistré un nouvel album qui sortira en 2019, puis nous partirons en tournée, à suivre sur notre page Facebook et surtout sur scène près de chez vous ; alors à bientôt !

Commentaires

Vous pourriez aussi aimer

Share This

Partager

Partagez cette news avec vos amis !