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La Norale ou le réenchantement des génériques TV cultes a cappella

Par La Rédaction

Ce sont de véritables phénomènes ! De nombreux parisiens ont déjà eu la chance de les croiser sur leur chemin, le plus souvent dans la rue ou au détour d’une station de métro.

Leur dada à eux, c’est chanter a cappella et réenchanter les génériques de dessins-animés et de séries TV cultes.

Dans une parfaite harmonie, cette bande de joyeux lurons partage, avec passion et talent, ses good vibes !

Pour en savoir plus, nous sommes allés à la rencontre d’Antoine, 34 ans, le père fondateur de la Norale. Il revient sur son parcours, la démarche du groupe et les projets qui l’animent ! C’est parti ! Interview Coup de cœur…

Antoine, d’où vient ta passion pour le chant ?

Ma passion vient surtout de la polyphonie, que je trouve imbattable, qui me fait croire en la magie, le 1+1= 3. Et cela je l’ai découvert avec le gospel.

À titre personnel, comment as-tu fait tes armes ?

J’ai fait mes armes d’abord au théâtre, ensuite dans des comédies musicales (Le Soldat Rose) mais surtout dans la rue avec La Norale.

Comment la Norale a-t-elle vu le jour ?

La Norale a vu le jour il y a 10 ans, lorsqu’avec ma partenaire Julie Badoc, on voulait chanter en chœur ce qu’on voulait, où on voulait et quand on voulait.

On a fait un post Facebook en proposant de chanter dans la rue à ceux qui voulait pendant la période de Noël.

7 amis de l’école de théâtre où nous étions (Claude Mathieu à Paris) ont répondu présent. Nous sommes à présent une trentaine toujours aussi heureux d’investir l’espace public.

Quelles sont tes influences musicales et ta chanson préférée ?

Mes influences sont pas mal les musiques américaines des années 60/70 (Flower Power) et beaucoup de blues, de soul, de funk.

Ma chanson préférée est Natural Woman de Carole King et chantée par Aretha Franklin.

Plus récemment, j’aime quand même beaucoup Pharell Williams et les Daft Punk.

Pour La Norale, les albums de « Paris dernière » produits par Béatrice Ardisson ont été mon étoile du Nord. Et quand j’ai besoin d’inspiration, j’écoute FIP.

Dans votre répertoire, plutôt covers ou plutôt créations ?

Covers à gogo ! D’autant que comme on réarrange pour la polyphonie, c’est toujours une découverte d’entendre le résultat final, et qu’on a l’impression que ce sont, au final, des créations.

Qu’est-ce qui vous inspire dans votre démarche de composition ?

Prendre des chansons qui appartiennent à l’inconscient collectif, un peu oubliées, les réarranger à quatre voix et les reballancer dans la rue et regarder la tête des gens qui se souviennent…

Où aimez-vous vous produire le plus souvent ?

Notre lieu de prédilection et notre essence sont dans la rue. Car nous aimons que la Norale soit une surprise et soit gratuite pour le public.

Que penses-tu de la plateforme Music Covers and Creations | Talent Revelator ?

Vos vidéos font parties de mes sources d’inspiration quotidiennes, donc que du respect et du bien.

Quels sont vos projets ?

Nous venons de réaliser un Medley de dessins-animés des années 90 avec « Le Prince de Bel Air« , « Inspecteur gadget« , « Cat’s Eyes« , « Tortue Ninja » etc… ; et nous avons engagé le champion de France de cheerleading (Pom pom girl) pour nous faire des chorées de l’espace.

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