Le groupe Drapeau Blanc vient de dévoiler son premier clip, « Au commencement« . Un clip et une chanson forts en réalité à travers lesquels ils mettent brillamment en perspective l’évolution de l’être humain et le mal qu’il fait à sa propre planète. Pour Music Covers & Creations, les talentueux rockeurs, originaires de la région Auvergne Rhône Alpes, reviennent sur leur parcours, les influences musicales et les projets qui les animent. Rencontre Coup de Cœur avec le guitariste-chanteur de la team « DPB« , Boris Luciany, par ailleurs dynamique organisateur du Festival Saint Jean de Rock.
Boris, comment le groupe Drapeau Blanc est-il né ?
C’est une longue histoire qu’on va tenter d’abréger au maximum !
Tout est parti d’Elisa (bassiste et chanteuse) et moi-même (guitariste et chanteur), après une rencontre lors d’un concert (ou nous jouions avec nos anciens groupes respectifs) en 2017. On a décidé par la suite (en 2019) de monter ce projet ensemble, ça a mis quelques mois à partir, le temps de trouver Pascal (guitariste soliste) et Sylvain (batteur) en décembre 2019.
Nous avons mis quelques mois à sortir notre premier single, et aujourd’hui nous sortons notre premier clip.
Quels sont vos influences musicales ?
Oulà… Nos influences sont vraiment très variées !! Ça va de Baschung à Téléphone pour Pascal, de Pomme à Noir Désir, en passant par The Lumineers, Mumford and Sons pour moi…. Sylvain est, lui, plus dans le côté festif… Elisa je ne saurai vous dire (et elle non plus d’après sa réponse à la question (rires), bref…
À la base, je crois qu’on était pas du tout destiné à jouer ensemble (rires) tellement nos goûts sont différents ! Et puis en mélangeant tout ça finalement, on a presque su composer ensemble naturellement. C’est ça la magie de la musique !
Que représente pour vous la sortie de votre nouveau single « Au commencement » ? De quoi parle cette chanson et comment ce projet a-t-il abouti ?
Ça représente l’aboutissement d’un long travail, c’est une fierté, et surtout un petit rêve (pour ma part). Le rêve de pouvoir créer quelque chose qui fait partie de soi, d’écrire un texte fort sur un sujet sensible.
Dans cette chanson, on raconte le côté négatif de l’évolution de l’être humain, qui est un peu la seule espèce vivante à détruire l’endroit où il vit en 4 couplets.
Quels sont les lieux de représentations que vous avez privilégiés avant la mise à l’arrêt des concerts ?
Avant la mise à l’arrêt des concerts, nous n’avions que 3 mois d’existence, donc on a privilégié la salle de répète ; la question est vite répondue !
Plutôt covers, ou plutôt créations dans votre répertoire ?
Uniquement de la création ! Pour le moment en tout cas…
Il nous arrive de vouloir nous lancer dans une reprise de temps à autre, mais l’objectif est vraiment de finaliser notre futur album, donc nous consacrons peu ou pas de temps à faire des reprises.
Qu’est-ce qui vous inspire dans votre démarche de composition ?
Je pense que c’est notre vécu, nos émotions, comme beaucoup d’autres artistes.
Nous avons la chance d’être plusieurs à composer, ce qui donne pas mal de diversité d’une chanson à l’autre. Nous voyons ça de façon très positive car cela nous permets à tous de trouver notre bonheur dans nos compos.
Sylvain écrit de superbes textes, Pascal également. Parfois nous écrivons ensemble.
Avec quel(le) artiste rêveriez-vous de collaborer ?
Pour ma part, j’adorerai faire un duo avec Pomme (Claire Pommet), juste le temps d’une chanson !
J’aime vraiment beaucoup cette artiste ! Son talent, ses chansons, ce qu’elle représente, sa simplicité… Bref, faites-lui passer le message !
Quels sont vos projets ?
Sortir notre album, et bien sûr le défendre sur scène ! On espère que la conjoncture le permettra bientôt…