Après « Pray For Amazonia », un premier titre dénonçant le cataclysme écologique des incendies de forêts en Amazonie, nourri par les contradictions contemporaines des hommes, et dont le clip cumule plus de 600 000 vues sur les réseaux sociaux, le slameur Sibyllin met en perspective l’impact de la crise sanitaire sur les relations humaines et interactions sociales.
« Cela fait un an que notre façon d’être avec les autres est, à bien des égards, bouleversée » explique l’auteur-compositeur-interprète.
« L’émergence d’une société du « Sans Contact » est aujourd’hui une réalité prégnante ».
« Bon nombre de spécialistes parlent d’un avant et d’un après Covid-19« .
« Je pense que cette menace invisible a mis nos émotions à rude épreuve » poursuit Sibyllin.
« Il y a eu un véritable effondrement des repères. C’est ce que j’ai voulu mettre en perspective dans mon second single. Là encore, sous la forme de questionnements ».
Et de conclure : « Espérons que l’épilogue de cette pandémie ne soit plus loin et que l’on puisse retisser les liens, dans un sursaut d’humanité ».
Un titre et un clip poignants, forts en réalité, qui, aussitôt publiés, ont interpellé la toile et suscité de nombreuses réactions…
« Le slam comme un cri du cœur masqué dans la rue. La poésie et l’espoir derrière chaque mot, chaque pas… » commente notamment Evelyne Adam, célèbre animatrice radio sur son compte Facebook.
Crédit Screenshot : Sibyllin – Sans Contact / YouTube