Le premier, Grayssoker, est un Niçois de 20 ans qui n’est autre que l’inventeur de l’accordéon électrique (il est notamment passé par La France a Un Incroyable Talent, M6), le second, Franky Costanza, est, pour sa part, batteur de metal connu et reconnu, membre du groupe Blazing War Machine.
Ensemble, ils ont décidé de tenter un pari fou, reprendre le tube des années 80 par excellence, « Voyage Voyage » de Desireless, à la sauce metal !
Ils viennent de dévoiler le clip de leur performance pour le moins insolite. Pour Music Covers & Creations, Grayssoker se confie sur ce projet dans lequel, au côté de Franky Costanza, il envoie du lourd….
Grayssoker, comment l’idée de cette reprise de « Voyage Voyage » et de ce clip est-elle née ?
L’idée est venue en septembre 2018 quand je suis parti 15 jours en tournée en Angleterre.
En rentrant d’un des concerts à Londres à 3h du matin, mon meilleur ami Jordan qui m’accompagnait sur la tournée a mis « Voyage Voyage » de Desireless dans le van, et on a kiffé !
Je me suis dit que ça serait marrant de la transformer en version metal avec du growl et du blast beat ! Voyaaaaaaaaaaaaage !
Quelques jours après les concerts en Angleterre, on est rentré en France et la dernière date de la tournée était à Dunkerque au Festival Terra Incognita, où on a joué en première partie des Tambours du Bronx. C’est là que j’ai rencontré Franky Costanza.
On a beaucoup discuté dans les coulisses et on a bien sympathisé, je m’étais dit que ça serait énorme de pouvoir faire quelque chose avec lui.
Quand je suis rentré à Nice quelques jours plus tard j’ai commencé à bosser sur « Voyage Voyage » version metal pour immortaliser le délire à Londres !
Et puis ça rendait bien, j’ai repensé à notre discussion avec Franky et je lui ai proposé le titre pour faire un featuring. Il a de suite accepté et on a commencé à le travailler à distance puis il l’a enregistré dans son studio. Puis début 2019 on a tourné le clip !
Es-tu fan des années 80 ?
En France non. Mais je pense que Desirless a été l’une des premières à amener une touche psyché à la pop, et grâce à elle la synthpop s’est bien démocratisée en France.
Je préfère plutôt la musique des années 80 au Royaume-Uni avec Led Zeppelin ou Black Sabbath, et aussi aux Etats-Unis avec le début du Rap.
Deux mots sur le label qui te produit, sur la rencontre…
Imago Records & Production me produit depuis plus d’un an et son directeur David Benaroche a été le premier à croire en moi dès le début du projet Grayssoker.
Ils sont spécialisés dans l’accompagnement de jeunes artistes, c’est eux qui ont lancé Hyphen Hyphen.
C’est une grande chance de travailler avec Imago car ça me permet de réaliser beaucoup de choses qui seraient impossibles à faire si j’étais un artiste autoproduit.
À part le côté financier, l’aspect humain est très important car le fait d’avoir toute une équipe derrière soi est très motivant pour continuer à avancer.
Quels sont tes prochains projets ?
À la rentrée, en septembre, je vais pour la première fois jouer en dehors de l’Europe avec une tournée au Canada de 15 jours.
Fin 2019, je vais retourner m’enfermer 2 mois en studio pour finir l’album, et on sortira un single toujours sous forme de clip.
Puis, en 2020, on reprend la route avec beaucoup de dates qui se préparent en Europe pour la sortie de mon premier album !