Avec un concert programmé le 15 octobre au Comedy Club, à Paris, suivi, quatre jours plus tard, de la sortie de son premier EP « Live à Ferber », le jeune et talentueux auteur-compositeur-interprète est sous les feux de la rampe. Rencontre…
Il chante et joue de la guitare comme il respire, en croquant la vie à pleines dents. Théo Maxyme, 25 ans, est un artiste animé, de ceux qui se nourrissent de leurs rêves et qui aiment les partager, du local à l’universel.
Pour lui, la musique est bien plus qu’une passion. Elle est un état d’esprit, des valeurs et une lumière qui éclairent ses pas au quotidien. Ce sont ses parents qui lui ont mis le pied à l’étrier. « Les meilleurs » lâche-t-il dans un large sourire. « Sans être musiciens, ils m’ont fait découvrir ce qu’il y avait de meilleur dans la musique avant même que je ne sache marcher ».
« Ma première cassette » se souvient-il « était “You’ll Be in my Heart” de Phil Collins. J’ai grandi avec les Beatles, Stevie Wonder, James Taylor, Prince, les Eagles, Marvin Gaye… Ça aide ! ».
Lors d’un voyage au Canada, Théo confie avoir pris « une claque en découvrant U2, Oasis, Bowie, Queen, The Police, Pink Floyd, et Coldplay avant que ça devienne couillon… ».
Ce brillant musicien dit également puiser ses influences chez de grands guitaristes comme « Hendrix, John Mayer, Bonamassa, Jeff Beck ».
Et d’ajouter : « Assez récemment je me suis retrouvé dans la chanson française de Biolay, Matthieu Chedid, Aznavour et Chamfort. Ça m’a permis de sortir de l’exercice de style, de ne plus “faire comme” ».
Côté chanson préférée, même si ce genre de choix n’est jamais aisé, son cœur balance pour “With or Without You” de U2. « Elle me transperce à chaque fois » souligne-t-il.
« J’écris essentiellement en laissant parler mon inconscient »
C’est à l’adolescence que Théo a fait ses armes. « D’abord avec les copains » poursuit-il. « J’ai eu ma première guitare à 15 ans. On s’est tous formés ensemble dans les salons des uns des autres et on a monté nos groupes de lycée. J’ai eu la chance de rencontrer deux frangins, l’un batteur et l’autre bassiste. On reprenait les Stones, les Who et Robin Trower. On était assez nuls mais on s’est bien marrés ! ».
C’est sur les quais que le jeune homme a vraiment appris à chanter. « Je sortais sur le Pont des Arts le soir avec ma guitare. Tout est plus ou moins parti de là. On braillait les classiques jusqu’à pas d’heure. Ça a été très formateur malgré tout ! »
« Après ça j’ai joué dans la rue, puis les bars, les jams sessions de Saint Michel, les studios, pour plusieurs artistes. C’est allé assez vite. Je voulais tout savoir. C’était assez nouveau malgré tout. Un vrai boulimique… ».
Inspiré, Théo affectionne tout particulièrement les représentations dans des salles à l’ambiance intimiste comme celle du Comedy Club où il jouera le 15 octobre à l’occasion d’une Release Party. Mais l’endroit où il aime le plus se produire c’est chez lui ! « Des copains et quelques verres de bon vin. Ça vaudra toujours toutes les scènes du monde ».
La création est l’essence même de sa démarche artistique. « Toujours, autant que possible » explique-t-il. « La magie c’est lorsque les reprises deviennent des créations et les créations deviennent des reprises ».
« Ma première inspiration est une série de sentiments assez simples que sont l’amour, l’échec, l’attente, puis la musique vient servir cette expression. J’essaie autant que possible de me détacher de la guitare pour penser en harmonie plutôt qu’en instrument. Il se rajoute à la fin pour mettre en forme. J’écris essentiellement en laissant parler mon inconscient ».
Pour le modus operandi : « Souvent je fais le tour de Paris avec mon téléphone et un carnet, puis je laisse filer les mots et les idées ».
Ce qui l’a conduit à l’enregistrement de son premier EP « Live à Ferber » dont la sortie en CD, vinyle & digital est prévue le 19 octobre.
« Cet EP, c’est d’abord mon bébé » lâche-t-il, le regard empreint de passion. « J’ai intégralement auto-produit le projet avec l’aide de quelques copains que je remercie très fort, notamment Phosphene, French Retro et Rootstock. Mais c’est aussi tout simplement une première pierre. J’ai passé beaucoup de temps sur les projets des autres et j’ai maintenant décidé de m’occuper de moi, de me chercher et de me présenter. C’est pour ça qu’on l’a enregistré en live avec mon groupe* : je voulais commencer par l’émotion la plus brute ».
L’EP de Théo Maxyme renferme des chansons à la fois du passé, du présent et du futur, avec une sensibilité et une énergie saisissantes. « Les deux titres en anglais viennent d’une écriture assez ancienne et, sans pour autant vivre la suite du projet, auront le mérite d’exister au moins une fois. “Hey Joe” est plus un jeu d’écriture qui représente mes envies du moment, tandis que “Sur le fil” et “Un peu de toi” mettent un pied dans la suite. Il servira de carte de visite le temps de finir l’album… C’est donc à la fois peu de choses mais beaucoup d’émotions ! ».
Un album est donc en projet. Et l’équipe de Music Covers & Creations a déjà hâte de le savourer avec vous !
« Les chansons ont déjà tellement évolué depuis l’EP » indique Théo avant de conclure : « Je garde toujours le cap droit devant. Et écrire pour d’autres aussi. Je le fais de plus en plus. J’aime vraiment ça ».
On ne peut que lui souhaiter bon vent et, du fond du cœur, une étincelante réussite !
* (Théo Maxyme : Chant, guitare ; Thomas Leiva : Piano ; Loïc Milani : Basse ; Nicolas Duke : Batterie).
