Originaire de Marseille, Sébastien Quintino est habité par la musique depuis son plus jeune âge. Auteur-compositeur-interprète, il est en train de finaliser son deuxième album en autoproduction. L’artiste de 37 ans se produit en concert un peu partout dans le sud de la France. Il a notamment participé aux télé-crochets Graine de Star et Nouvelle Star sur M6, et remporté plusieurs concours de chant. Durant la période du confinement, Sébastien Quintino a été particulièrement prolifique avec plusieurs lives et nouvelles vidéos postés sur sa page Facebook. L’une d’entre elles, en hommage à l’Italie très impactée par la pandémie du Covid-19, a largement été partagée sur la toile. L’occasion de rencontrer cet artiste aussi talentueux que passionné !
Sébastien, comment ta passion pour la musique est-elle née ?
Issu d’une famille mélomane, un papa guitariste, des oncles musiciens, un frère chanteur.
J’ai toujours baigné dans la musique, ce qui est devenu pour moi une sorte de remède, d’échappatoire et de besoin quotidien.
Quelles sont tes influences musicales ?
Je suis assez éclectique sur la musique que j’écoute, j’aime le défi et j’aime sortir de ma zone de confort sur le chansons que je chante.
Je suis généralement plutôt variété française et italienne mais j’adore la musique pop.
Avec quel(le) artiste rêverais-tu de collaborer ?
Si l’un de mes rêves devait se réaliser, c’est sûr que j’aimerais qu’un chanteur célèbre chante l’une de mes compositions.
Une collaboration avec un chanteur comme Slimane par exemple serait un immense cadeau.
Je trouve qu’on a beaucoup de points communs tous les deux et un peu la même sensibilité dans l’écriture et le ressenti des émotions dans la musique.
Dans ton répertoire, tu es plutôt covers ou créations ?
J’étais très cover jusqu’en 2018 mais depuis début 2019 je prends encore plus de plaisir à créer des chansons.
J’ai sorti un premier EP en autoproduction en 2019 qui s’appelle « Parchemin » (dispo sur toutes les plateformes).
Certains titres comme « Lion et rose » (chanson sur les violences conjugales) ou encore « Parchemin » on été diffusés sur plusieurs web radios et sur Chérie FM en FM.
Quelle est ta chanson préférée ?
La chanson qui me fera toujours vibrer : « Quand on n’a que l’amour » de Jacques Brel.
Qu’est-ce qui t’inspire dans ta démarche de composition ?
Ce qui m’inspire généralement ce sont des sujets qui me touchent ou qui m’ont touché de près ou de loin. Quand je compose je prends un tel plaisir que je ne vois pas le temps passer.
Pendant la période du confinement, était-ce important pour toi de signifier ta solidarité en chanson à l’Italie ?
Je pense qu’en tant qu’artiste (pro ou amateur peu importe) il était de notre devoir d’apporter un peu de divertissement et d’évasion pendant cette période de confinement.
J’ai choisi de chanter cette chanson en italien (« Ancora« , d’Edouardo de Crescenzo) pour faire un clin d’œil à mes origines italiennes et apporter mon soutien à ce pays qui m’est cher et qui a traversé une épreuve terrible, sans précédent.
Cette vidéo a fait plus de 80 000 vues, c’est incroyable.
J’ai aussi créé un clip sur une compo « Bailarina Latina » avec tous mes amis confinés sur Facebook. Chacun ma envoyé une vidéo de son confinement et j’ai ensuite fais un montage assez sympa sur cette chanson entraînante qui a beaucoup plu (20 000 vues sur Facebook).
Quels sont tes projets ?
Je viens de terminer mon deuxième album qui s’appellera « Eclosion » avec 14 titres que j’ai pu écrire et composer.
J’ai collaboré avec le talentueux Gabriel Marini qui a géré la partie arrangements, mix et mastering.
Le confinement m’aura permis de passer la seconde sur ce projet et travailler à distance et avancer plus rapidement.
Cet album sortira début juillet 2020 et sera dispo partout.
J’ai aussi composé un single pour Emilie Santucci qui a bien voulu partager un titre sur mon premier album (« Je le ferais« ), son single est sorti ce vendredi 29 mai et il s’appelle « Tu me trouveras« .
J’ai également mis à disposition une cagnotte Leetchie pour que les gens m’aident à financer cet album car je suis en autoproduction je n’ai pas de label donc c’est difficile.