Les réseaux sociaux nous offrent régulièrement leur lot de surprises musicales. Des vidéos de covers pour le moins mythiques qui nous permettent de redécouvrir et de réapprécier des tubes du grenier, à l’image de « The Great Gig in The Sky » des Pink Floyd repris magistralement par Joëlle Citta, une jeune Mauricienne de 30 ans, dont le talent (à l’état pur) n’a pas fini de nous enchanter.
Pour Joëlle Citta, les Pink Floyd font en quelque sorte partie de la famille. C’est dès son plus jeune âge qu’elle est devenue fan du groupe britannique, pionnier du rock progressif et psychédélique.
Son papa, brillant guitariste, s’en donnait à cœur joie, aussi bien à la maison que lors de ses représentations musicales. Il interprétait systématiquement le titre « The Great Gig in The Sky ».
C’est ainsi que la jeune artiste a souhaité enregistrer un cover de cette chanson dans le cadre d’un petit studio Beau-bassinois. Postée sur les réseaux sociaux, la vidéo a reçu rapidement un très bel accueil offrant un écho médiatique retentissant à la charmante Mauricienne.
Une prestation dans laquelle sa voix sensuelle et haut perchée parvient littéralement à nous subjuguer et nous invite à nous repencher sur ce tube qui n’était autre que la piste N°5 de l’album « The Dark Side of the Moon » paru en 1973. Huitième album des Pink Floyd, celui-ci est considéré comme le plus abouti de leur immense discographie. Il est resté classé dans l’emblématique Billboard 200 pendant 1007 semaines au total, soit plus de dix-neuf ans. C’est encore aujourd’hui un record historique. C’est le troisième album le plus vendu de tous les temps, avec des ventes estimées entre 45 et 50 millions d’exemplaires. Rien que ça….
Pour la petite histoire, la chanson « The Great Gig in The Sky » est « une improvisation vocale de Clare Torry, le groupe ayant une base musicale composée par Richard Wright et cherchait une voix à apposer sur la piste » comme l’explique la description proposée par Wikipédia.
« Ils demandèrent alors à cette chanteuse, qu’on venait juste de leur présenter, de penser à l’horreur, à la mort, et de chanter. Après quelques prises, elle sortit et s’excusa, persuadée d’avoir mal chanté. Mais tout le monde dans le studio fut enchanté de sa performance. La version présente sur l’album est un composé de différentes prises ».
Le succès fut à la hauteur de cette interprétation magistrale. Et sans conteste, on retrouve l’esprit et la puissance hypnotique de Clare Torry dans la fabuleuse reprise de Joëlle Citta à qui l’équipe de Music Covers & Creations souhaite une très belle carrière et des projets tous plus passionnants les uns que les autres !