Accueil Coup de Coeur KIWI, nouvel ovni du rock français, nous envoûte avec son « Tra la la la la lère »

KIWI, nouvel ovni du rock français, nous envoûte avec son « Tra la la la la lère »

Par La Rédaction

Olivier Dargellès, alias DARGO Maniac, est incontestablement un révélateur de talents. Sa toute dernière collaboration a donné corps à la chanson « Tra la la la la lère » interprétée par la talentueuse et énigmatique chanteuse KIWI que nous nous sommes empressés de rencontrer pour vous.

KIWI, comment ta collaboration avec DARGO Maniac a-t-elle vu le jour ?

Je dirais « à l’ancienne ». C’est-à-dire en voyant une annonce sur un panneau, à l’entrée d’un espace culturel à Nice, l’Espace Magnan. J’y ai lu qu’un auteur-compositeur cherchait des interprètes pour ses chansons (Olivier DargellèsDargo Man).

Je l’ai appelé, et nous nous sommes vus le soir même à l’occasion d’une scène ouverte au Dime On Café de Nice. Ensuite, de lire ses textes m’a donné envie d’en connaître les mélodies. Et de découvrir les chansons m’a donné envie de les chanter.

J’ai commencé par une qui s’appelle « Sur la dune », et à l’occasion d’une répétition Olivier m’a présenté « Tra la la la la lère », écrite spécialement pour moi. J’ai immédiatement, totalement, et sans réserve, adhéré.

À la fois au style musical du morceau, et au texte qui a résonné comme une vérité, la peinture douce-amère de certaines des couleurs ma vie.

« Tra la la la la lère », pourquoi ?

Ma première réponse est déjà dite plus haut. Je peux en ajouter une deuxième avec quelques paroles de la chanson : « Et Tra la la la la lère, vive la vie, mon enfer ». Tout est dans le contradictoire et son contraire.

Dans le nécessaire détachement lorsque tout peut paraître assombri. C’est une comptine assassine, comme le prévoit le titre d’un possible album à venir. Ne pas hésiter à s’accorder de ses vertiges, prendre ses peurs et ses douleurs et les poser au sable doux de son enfance…

C’est une chanson qui questionne aussi sur notre identité, celle pour laquelle on s’interroge soi-même, celle qu’on ignore de savoir et que l’on croit être par le regard des autres.

Chanson de solitude, sur la différence, la violence avec laquelle, autour de soi, on peut être reçu, perçu… Et au bout du compte, pour alléger le propos, les situations, les vécus, les combats, le poids éventuel de sa propre existence… Tra la la… Il faut toujours garder avec soi des ailes de papillon.   

Dans ton premier clip, tu apparais énigmatique, dans une ambiance pour le moins singulière. Comment ton équipe et toi êtes-vous parvenues à un tel résultat ?

La chanson offrant un champ de possibilités visuelles assez large, le résultat, orienté par les idées et goûts artistiques finalement assez proches de chacun, a été la somme de plusieurs inspirations, librement exprimées.

Aucune demande d’aucune sorte, et à quelque niveau que ce soit du projet, n’ayant été formulée par le producteur.

J’ai inspiré à l’auteur de la chanson ses paroles. Ensuite un premier enregistrement de travail a inspiré Véronique Pignatta, céramiste et peintre ; dont l’univers très singulier a ensuite lui-même inspiré les vidéastes.

Ces derniers, en découvrant le même jour, et en même temps, d’une part la chanson, et d’autre part les maquettes, les marionnettes, et éléments de maquillages réalisés par Véronique, ainsi que mes propositions de looks, ont alors immédiatement imaginé le scénario.

Le tournage s’est alors fait dans un petit théâtre du Vieux-Nice (le théâtre de l’Atelier), et à l’atelier de Véronique Pignatta. Il a « suffi » de laisser chacun s’exprimer autour de ce même parti-pris de vouloir raconter une histoire un peu étrange, avec un petit film dont la chanson serait la musique et bande-son

Par ailleurs, je ne me sens jamais aussi bien, voire moi-même, que lorsque je suis déguisée/costumée et maquillée. 

Comment tes influences musicales pourraient-elles se définir ?

Je n’ai pas l’impression d’avoir des influences et des goûts très spécifiques ; j’ai des intérêts plutôt variés, cela dépend des périodes, de mes humeurs.

Je dirais alors plutôt des influences Pop-Rock anglo-saxonnes ou japonaises. Il y a aussi la rencontre chanson française et cabaret rock… Et avec des notes de théâtre, et de dessin.

Quels sont tes projets ?

Dans l’immédiat, et parce qu’il vient de sortir, faire vivre le clip de « Tra la la la la lère » en le diffusant sur les réseaux, et partout où cela est possible.

Au moment de notre conversation, une deuxième chanson est déjà terminée : « Courant d’air » ; avec maintenant un clip en préparation.

Commentaires

Vous pourriez aussi aimer

Share This

Partager

Partagez cette news avec vos amis !