Le saxophoniste Big Jay McNeely, issu de la scène florissante du rhythm and blues d’après-guerre, est récemment décédé en Californie à l’âge de 91 ans.
Ses premières chansons frénétiques, comme « 3-D », rappellent que le saxophone était l’un des instruments les plus importants dans l’explosion du rock and roll.
Le saxophone klaxonnant et les représentations sauvages de Big Jay McNeely ont directement influencé plusieurs légendes du genre.
Né dans le quartier de Watts à Los Angeles, Big Jay McNeely a véritablement commencé sa carrière en 1948, en enregistrant pour le label Savoy Records grâce à l’amitié d’un des artistes en vue du label, Johnny Otis, musicien, chef d’orchestre et compositeur américain, d’origine grecque, qui a lui aussi contribué à populariser le rhythm and blues.
Son morceau « The Deacon’s Hop » a été un gros succès dans les « charts R’n’B ». Dans les années 1950, il a notamment enregistré à Los Angeles pour les labels Imperial Records et surtout Federal Records.
Big Jay McNeely appartenait à la famille des « ténors hurleurs ». Ses compositions, pour la plupart instrumentales, mettaient en avant sa virtuosité, accompagnée d’un « show » où il jouait, très souvent, couché sur le dos. Il était qualifié de « bête de scène » !
Il a par ailleurs collaboré avec Louis Prima, figure emblématique de La Nouvelle-Orléans.
Big Jay McNeely s’est retiré à la fin des années 1950, avant de refaire surface dans les années 1980.
En 2013, il s’était produit en France sur la scène du club Balajo à Paris.
Il était et restera à jamais un immense saxophoniste et chef d’orchestre qui aura marqué son temps avec l’art et la manière… RIP.