On le sait depuis début avril, la légendaire reine de la pop Madonna, de retour avec un nouvel album, doit se produire en concert, le 18 mai, pendant l’entracte de la grande finale de la 64ème édition du Concours Eurovision de la chanson, à Tel Aviv. On le sait aussi l’Eurovision est l’un des plus anciens programmes télévisés au monde, et le plus grand show musical de tous les temps, le plus regardé ; plus regardé que le half-time show du Superbowl. Et cette année, il se déroule sur fond de tension.
Suite à l’annonce de sa représentation à l’Eurovision, les appels au boycott se sont multipliés de la part notamment d’artistes et d’organisations dénonçant « la violation des droits des Palestiniens » par Israël.
Il a fallu plusieurs jours à Madonna avant de sortir du silence. Elle a ainsi réagi à ces appel au boycott auprès de l’Agence de presse Reuters/AFP.
« Je ne cesserai jamais de jouer de la musique pour me plier à de quelconques demandes politiques, pas plus que je ne cesserai de m’élever publiquement contre les violations des droits humains, où que ce soit dans le monde » a-t-elle notamment déclaré.
Et d’ajouter : « Mon cœur se brise à chaque fois que j’entends parler des vies innocentes qui sont perdues dans cette région et de la violence si souvent perpétuée pour accomplir les desseins politiques de ceux qui tirent profit de ce conflit ancien ».
« J’espère et je prie pour que nous nous libérions bientôt de ce terrible cycle de destruction afin de créer un nouveau chemin vers la paix ».
Sur fond de polémique, Madonna semble vouloir maintenir sa prestation scénique, même si le contrat n’est pas finalisé, comme l’a expliqué, au cours d’une conférence de presse, Jon Ola Sand, le responsable du concours Eurovision. « Nous avons besoin d’un cadre sécurisé. S’il n’y pas de contrat signé cette semaine, elle ne sera pas sur la scène ».
Affaire à suivre…
