Accueil Album « Mon pays c’est l’amour », l’album posthume de Johnny Hallyday

« Mon pays c’est l’amour », l’album posthume de Johnny Hallyday

Par La Rédaction

C’est aujourd’hui qu’est sorti dans les bacs, « Mon pays c’est l’amour », l’album posthume de Johnny Hallyday. L’enregistrement de ce 51e et dernier album studio avait débuté au printemps 2017, quelques mois avant sa mort. Retour sur ce projet et son contexte. Le blues au cœur ! 

 

Le légendaire Taulier avait fait l’annonce de la sortie de cet opus, le 21 octobre 2016, à savoir le jour de la sortie de son album live « Rester Vivant Tour ». Il était alors invité de la radio RTL et avait souhaité parler du projet qu’il débutait tout juste avec Yodelice et Yarol Poupaud, avec la volonté de l’enregistrer, en 2017, à Nashville et Memphis.

En mars 2017, Johnny Hallyday confirme qu’il souffre d’un cancer du poumon. C’est dans ce contexte que quelques jours plus tard, à l’Apogee Studio de Santa Monica, puis au studio CenterStaging de Burbank, le chanteur commence les premières séances de travail de son 51e opus, tout en poursuivant son traitement à Los Angeles.

À la même période, il enregistre avec Eddy Mitchell un duo pour l’album « La Même Tribu » de ce dernier (l’album sort en novembre 2017 et le duo « C’est un rocker » est le dernier titre paru du vivant de Johnny Hallyday).

En juin et juillet, Johnny est sur scène aux côtés de Jacques Dutronc et Eddy Mitchell pour la tournée « Les Vieilles Canailles ».

En septembre, le chanteur est de retour en France, où il entame un nouveau traitement tout en poursuivant la réalisation de son prochain album au studio Guillaume Tell à Suresnes, où il enregistre sa voix sur les bases rythmiques gravées à Los Angeles durant l’été.

Son état de santé s’aggravant, il est hospitalisé pour détresse respiratoire en novembre. Rentré chez lui après plusieurs jours d’hospitalisation, Johnny Hallyday très affaibli, décède à son domicile de Marnes-la-Coquette le 5 décembre 2017.

Malgré la maladie, Johnny Hallyday a pu enregistrer une dizaine de titres sur les douze initialement prévus, son 51e album demeure inachevé.

En janvier 2018, Yodelice est à Los Angeles, afin de finaliser le disque. Une réalisation pour laquelle il est secondé par Yarol Poupaud et Yvan Cassar, ce dernier réalisant à Londres l’enregistrement des cordes.

Alors que l’album est en cours de mixage à Los Angeles, en février, Laura Smet et David Hallyday, qui ont conjointement entrepris une action en justice pour contester les dispositions testamentaires de leur père qui les déshéritent au seul profit de son épouse Laeticia Hallyday, réclament un droit de regard sur l’album. Le fils de Johnny Hallyday fait savoir (par l’intermédiaire de son avocat) que « Respectueux du travail commencé par son père, il estimerait inconvenant de livrer au public sous le nom de Johnny Hallyday une œuvre qui ne serait pas intégralement de lui ». Un droit de regard que l’épouse de leur père ne souhaite pas leur accorder.

Entre tourmentes médiatique et judiciaire, la sortie de l’album, un temps annoncée comme prévue au printemps et comme devant s’appeler « Je te promets », est repoussée à l’automne 2018. Sa sortie est finalement annoncée (en septembre par la maison de disque), pour le 19 octobre 2018 sous le titre « Mon pays c’est l’amour ». D’une durée de 37 minutes et 29 secondes, l’opus, édité à 800 000 exemplaires (chez Warner Music France), comporte dix chansons plus un bonus, avec des thèmes chers à l’emblématique chanteur, du local à l’universel.

Durant ses 57 années de carrière, Johnny s’est imposé comme un des plus célèbres chanteurs francophones et une des personnalités les plus présentes dans le paysage médiatique français. Au moment de sa mort, les ventes de ses disques se chiffraient à 110 millions d’exemplaires.

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