Alexandre Gonzalez est un jeune auteur-compositeur-interprète originaire de Toulouse. Professeur en lycée dans la région parisienne le jour, il consacre le reste de son temps à cette passion qui l’anime pour la musique depuis son plus jeune âge. C’est fin 2015/début 2016 qu’il a fondé son groupe, Arthédone, avec lequel il laisse libre cours à ses inspirations et crée ses propres chansons, faisant la part belle à l’authenticité et aux sonorités pop-folk. La MCC Team a voulu en savoir plus sur cet artiste particulièrement talentueux. Rencontre…
Alexandre, d’où vient ta passion pour la musique ?
De loin ! Petit déjà je pouvais m’écouter en boucle des chansons que j’adorais.
J’ai eu la chance d’avoir des parents qui avaient de bons goûts. Même s’ils n’étaient pas musiciens, ils écoutaient de supers artistes. Queen, Led Zep, Dire Straits ou Goldman, par exemple, pour ma mère. Pink Floyd, Leonard Cohen, Léo Ferré et bien sûr Francis Cabrel pour mon père. Il y a pire ! Du coup, tu baignes dans une ambiance assez sympa…
Comment as-tu fait tes armes ?
J’ai commencé par chanter en karaoké, en chorale au lycée, bref en loisir… Et j’ai vu que ça me plaisait vraiment. Alors j’ai commencé à bosser ma voix. Puis j’ai voulu m’accompagner à la guitare. Il m’a fallu donc aussi l’apprendre. Le temps est ensuite venu de jouer en groupes en compos ou reprises. Il y a eu des concerts, des premières parties, des EPs, des vidéos, etc. On apprend beaucoup en jouant dans des groupes…
Comment la démarche Arthédone a-t-elle vu le jour ?
À la fin de mon ancien groupe fin 2015/début 2016. J’avais pas mal de chansons que je souhaitais faire aboutir et j’avais le désir d’avancer mes projets. Je suis donc parti en solo puis j’ai été rejoint par mon ancien guitariste. Un premier EP 3 titres a été enregistré (réalisé par Dave Kynner) afin de me lancer. Et là, nous avons joué des concerts en folk, en scène ouverte, en soirée découverte…
Ensuite, au fil des rencontres et des concerts, j’ai pu rebâtir une équipe de musiciens. Aujourd’hui, nous sommes 3 en tout : Da Muss à la batterie, cajón et aux chœurs, et Jules Brosset à la basse et aux chœurs, et moi-même aux guitares et au chant. Pour la démarche artistique, je propose des guitares voix avec une idée générale de la chanson. Puis on arrange collectivement. C’est résumé mais c’est à peu près ça. Enfin, pour la réa de son ou de vidéo live comme celles que tu as vues, on prend un réalisateur (pour l’Avant-Scène fin 2017 ce fut Sébastien Tanquart pour la musique et Michel Allouche pour les vidéos).
Quelles sont tes influences musicales et ta chanson préférée ?
Ados ou étudiants, j’adorais les Guns, Nirvana, Queen ou Noir désir, Matmatah chez les français. Au niveau de mon projet : Francis Cabrel, Bruce Springsteen, Téléphone, Rolling Stones, U2, etc. Récemment, j’ajouterai Fantastic Negrito ou encore les français d’Epsylon extraordinaires en concert.
Pour la chanson préférée, cela dépend des périodes de ma vie mais si je dois n’en prendre qu’une, je vais aller chez Queen : j’adore quand Mercury chante « The Show must go on ». Cette chanson m’a toujours donné une énergie incroyable.
Où aimes-tu te produire le plus souvent ?
L’idéal c’est une salle avec plein de monde, un super son et de superbes lumières.
Mais j’ai aussi pris beaucoup de plaisir à jouer guitare/voix dans des soirées privées ou des petits endroits underground. Tant que la vibration est bonne et qu’il y a un bon échange avec le public…
Dans ton répertoire, plutôt covers ou plutôt créations ?
Arthédone est clairement un projet de compositions. Mais je continue à bosser des chansons d’autres artistes pour me cultiver, pour progresser et tout simplement parce que ça me plaît.
Sur scène, cela dépend de l’évènement : s’il s’agit d’une animation et qu’il faut tenir 2h ou 3h, on va forcément inclure beaucoup de reprises. Par contre, pour une soirée concert ou la setlist est de 30 min, 45 min ou 1h, ce sont alors clairement les compos qui seront privilégiées. On s’adapte toujours à l’événement ainsi qu’à nos envies.
Qu’est-ce qui t’inspire pour composer ?
Au fur et à mesure, il y a des thèmes qui reviennent. L’amour revient souvent dans toutes ses composantes : séduction (« La part du roi »), famille et ses complications (« Le brouillard »), etc.
Le fait de tenter ses rêves quoi qu’il arrive et qu’au final, ce qui rend heureux c’est d’essayer quelque chose et de sentir que cela progresse (« Pour une chance », « J’ai tenté », « Je continue encore »).
Il y a aussi une dimension sociale et le regard sur le monde (« Danse mon petit fou ») ou comment tourner positivement un sujet qui n’est pas simple. Bref, je regarde, j’écoute, j’apprends et tôt ou tard je chante…
Que penses-tu de la plateforme Music Covers and Creations | Talent Revelator ?
Le principe est cool. Le fait que ce soit des musiciens qui mettent en avant d’autres musiciens que ce soit en compos ou reprises et ce, quel que soit le style, c’est vraiment super. Donc bravo à vous pour ce projet car gagner en visibilité est vraiment une affaire compliquée !
Quels sont tes projets ?
Il y a des concerts. Tous les rendez-vous sont annoncés sur mon site internet et mes réseaux sociaux (liens en bas de page, ndlr). Et nous passerons en studio à l’automne avec toutes les étapes que cela implique : répétitions, enregistrement, mixage, mastering (et ça ce n’est que pour le son). C’est déjà un bon programme !