Xavier Guei est un véritable moteur de la promotion artistique en Afrique. À 33 ans, il réalise un remarquable travail sur la toile comme sur le terrain pour permettre à ses compatriotes chanteurs et musiciens de gagner en visibilité. Originaire de Côte d’Ivoire, il est également un guitariste de grand talent qui prépare déjà son deuxième album et qui multiplie les collaborations dans des styles variés. Guidé par la passion et le partage à large échelle, il est à l’origine de la page Facebook Musicos Magazine et de l’Africa Jamming Festival. Pour Music Covers & Creations | Talent Revelator, avec qui le lien est tout trouvé, il en dit davantage sur sa démarche et ses projets.
Xavier Guei, comment ta passion pour la musique est-elle née ?
Ma passion pour la musique a commencé très tôt, à l’âge de 9 ans. D’abord, je suis tombé sous le charme des percussions.
Ensuite, je me suis mis à la batterie et, plus tard, je me suis essayé à la guitare et c’est elle qui ne m’a plus lâché jusqu’à ce jour !
Quel a été ton parcours artistique jusqu’à ce jour ?
Dès 2005, j’ai intégré l’Orchestre Officiel de la Radio Télévision Ivoirienne (RTI) qui m’a permis d’accompagner plusieurs artistes chanteurs nationaux et internationaux.
Depuis 2012, je produis des albums. En 2015, j’ai sorti mon premier album instrumental « Pères des Orphelins« .
Depuis 2016, je suis également l’organisateur du premier Festival des instrumentistes africains qui se déroule en Côte d’Ivoire « Africa Jamming Festival » qui réunit tous les meilleurs instrumentistes du continent sur une même scène.
Quelles sont tes influences musicales ?
John Petrucci, John Mayer, Jonathan Butler, Norman Brown. Ce sont mes guitaristes préférés, je les admire énormément !
Ensuite, je kiffe aussi le groupe Hillsong Worship pour son style, savant mélange de Gospel et de Pop.
Avec quel(le) artiste en Afrique ou dans le monde rêverais-tu de collaborer ?
Comme tout musicien africain, j’espère collaborer avec Manu Dibango, Richard Bona ou encore Manu Katché !
Quelle est ta chanson préférée ?
Question difficile mais je dirais »I Surrender’‘ d’Hillsong Worship et « Glasglow Kiss » de John Petrucci !
Est-ce difficile de vivre de la musique lorsque l’on évolue en Afrique ?
Il est difficile d’être un musicien résidant en Afrique.
Car, il y a un gros manque de plateformes pour la valorisation des artistes en général !
Du coup, il y a du talent et pas de mise en évidence. C’est au vu de tout ça que j’ai créé l’Africa Jamming Festival que j’organise avec une équipe de bénévoles passionnés depuis 4 ans.
Et chaque année ce sont des centaines d’instrumentistes qui sont révélés !
Pour ta part, tu es guitariste professionnel. Quelle est ton actualité musicale ? Où aimes-tu te produire le plus souvent ? Et qui accompagnes-tu ?
J’ai de multiples activités, toutes guidées par la passion de la musique et du partage à large échelle.
Guitariste, arrangeur-producteur de musique, chef d’entreprise de Musicos Group SA à l’origine de la page Facebook Musicos Magazine et de l’Africa Jamming Festival.
Je suis notamment le guitariste principal actuel du pasteur Mohamed Sanogo, auteur de 2 albums auxquels j’ai participé.
Je vis chaque jour de bons moments et des rencontres qui me permettent de développer des collaborations. Aussi je prépare actuellement mon deuxième album studio avec mon groupe.
Avec ta page Facebook Musicos Magazine, tu valorises les talents de ton pays. Comment cette plateforme a-t-elle a vu le jour ? Combien de personnes y participent ?
Tout est parti d’un constat, le manque en Côte d’Ivoire et en Afrique en général de plateformes qui valorisent les instrumentistes.
Ainsi, la page Musicos Magazine a été créé pour tenter de combler ce vide. Et les résultats sont très encourageants ! Aujourd’hui, nous comptons plus de 400 000 abonnés.
Le but est donc de valoriser depuis le sol africain tout instrumentiste, peu importe sa nationalité et surtout peu importe sa situation sociale.
Et chaque jour ce sont de messages d’encouragements et de satisfaction qui viennent de partout et parfois dans des langues dont j’ignorais l’existence.
Quel regard portes-tu sur la diffusion artistique à travers les réseaux sociaux en Afrique ? Est-ce, selon toi, un enjeu ?
Pour la diffusion artistique en Afrique, les réseaux sociaux ne sont pas qu’un enjeu. C’est même une véritable bénédiction !
Car le public est plus grand, plus diversifié et les coûts sont relativement bas par rapport à d’autres médias, tels que la TV, la radio, la presse…
Par conséquent, le message passe plus vite et à une grande portée.
Quels sont tes projets ?
Tout d’abord, mon projet est de faire grandir mon festival.
Faire s’avoir au monde entier qu’il existe en Afrique des musiciens très talentueux et, pour la plupart, très jeunes.
L’Africa Jamming Festival est là pour ça.
J’ai à coeur également de mettre en place une chaîne de télévision pour les musiciens, de mettre bientôt dans les kiosques à journaux Musicos Magazine en format papier et pdf pour le web.
Et pour atteindre tous ces projets et révéler ces nouveaux défis, j’espère rencontrer des partenaires ou sponsors.
Contacts mails : xavierxavsonofficiel@gmail.com / musicosmagazine@gmail.com
Photo : Facebook Xavier Guei / Musicos Magazine & Africa Jamming Festival