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« Un Maxi Bœuf (musical) » dans le Lot-et-Garonne

Par La Rédaction

Mercredi 25 avril de 13h à 17h30, le Cloître de l’église Notre-Dame de Marmande (Lot-et-Garonne) sera le cadre d’un « Maxi Bœuf (musical) » à l’initiative de La Cerisaie, dynamique association locale qui se veut un espace de rencontres, de création et de résidences pour comédiens et musiciens électroniques. Un rendez-vous original dont l’esprit a totalement séduit l’équipe de Music Covers and Creations. Nous avons ainsi décidé d’en savoir plus, en questionnant Fabien Majesté, Directeur et Programmateur de La Cerisaie, qui, au côté de sa collaboratrice, Aminata M’Bengue, réalise un remarquable travail au service de la promotion et de la diffusion artistiques. Coup de projecteur…

 

Fabien, qu’est-ce qui t’a incité à organiser un tel événement ?

J’ai toujours trouvé l’idée du « bœuf » très conviviale, et un ami m’a parlé des Méchouis Musicaux Interculturels organisés à Bordeaux par l’association Ternaire. J’ai un peu fouillé et ça m’a paru encore plus cool ! D’autre part, on a décidé à La Cerisaie de s’ouvrir sur d’autres champs musicaux et s’échapper un peu des musiques électroniques tout en gardant cette base. Je suis chargé de la programmation depuis la création de l’association il y a un an, et mes choix se portent beaucoup sur mes goûts personnels. Or j’écoute des styles très différents. Depuis peu, la programmation se fait à deux avec Aminata M’Bengue, qui a un certain bagage folk, blues… C’est donc aussi la manifestation d’un choix à quatre mains !

Peux-tu nous en dire plus sur ton association ? Ses réalisations à ce jour et ses projets ?

La Cerisaie est donc née l’année dernière, de la volonté de deux amis de longue date, Paul Reulet et moi-même, afin de créer un lieu de cultures et de partage dans le paysage marmandais. Forts d’un lieu hors du commun, une maison bourgeoise en plein cœur du centre-ville, on a depuis un an organisé des événements musicaux, théâtraux et artistiques un peu partout sur le territoire. Le but final de notre association est de créer des résidences d’artistes pour comédiens et musiciens actuels au sein de cette même maison. Tout en montant ce projet, on s’attache à défendre des artistes locaux, mais également à faire venir des artistes extérieurs, et produire des événements accessibles et exigeants sur le territoire. Nous avons plein de beaux projets en cours, notamment une programmation conséquente sur l’été qui arrive, mais, pour en savoir plus, il faudra se rendre sur notre page Facebook. De gros projets et partenariats seront annoncés dans les semaines à venir.

Concernant le « bœuf », qui peut y participer et comment cela va-t-il se passer ?

Notre volonté sur cet événement est de réunir des musiciens de tous horizons musicaux, de tous âges et de tous niveaux. Il suffit de s’inscrire à cette adresse mail : fabien@lacerisaiemarmande.fr. Suivant le nombre de participants, nous allons organiser des équipes mixtes (en termes de niveau et de pratique), lancer les équipes sur une tonalité (par exemple) et les laisser se dépatouiller, partager, apprendre. S’en suivra une mise en commun. Nous verrons sur le moment la forme que celle-ci prendra !

Cette approche d’un partage musical spontané qui se raréfie de nos jours peut-elle, selon toi, faire des émules ? 

C’est un format qui peut, en effet, plaire à beaucoup ! Il existe un peu partout, de manière confidentielle ou plus ouverte, des lieux ou des événements où les musiciens sont invités à partager leur passion. Cela va des scènes ouvertes aux Jam sessions (du Château de Monteton pour parler qualité locale). On compte surtout sur l’évolution de cet événement au fil de plusieurs éditions, par le bouche-à-oreille. Il ne faut pas croire que le partage se raréfie ! Il y a une réelle envie viscérale chez chacun de partage, d’ouverture et d’apprentissage par l’autre, notamment lorsque la vie quotidienne nous donne l’impression de nous éloigner de ces valeurs.

Logo de l’association La Cerisaie (DR)

Pourquoi l’espace du Cloître d’une église comme lieu d’organisation d’un « Maxi Bœuf (musical) » ?

Nous avions déjà organisé un événement au Cloître au mois de novembre dernier, qui mélangeait musique classique et contemporaine, avec un hommage au musicien et compositeur américain Steve Reich. Je suis personnellement amoureux de patrimoine depuis toujours, et le Cloître de Marmande est un lieu EXCEPTIONNEL. La lumière y est époustouflante en après-midi, encore plus en début de soirée. Les jardins sont tenus de main de maître par les services municipaux, les pierres sont évidemment majestueuses. C’est aussi la volonté de s’approprier ce patrimoine (public !). Et, en accord avec la paroisse et la Mairie, c’est surtout la célébration d’un lieu d’exception.

Le département de Lot-et-Garonne est-il un territoire de musique ? 

Totalement ! Je suis né ici, j’ai grandi ici, j’ai tout appris ici (ou presque) ! C’est un département riche de ses « vieilles branches » de la musique, ou plutôt ses racines profondes… On a le Garorock, Staccato, des salles comme le Florida à Agen, le Festival Lyrique, des musiciens de haut vol comme Eric Séva… Mais aussi un souffle tout neuf qui prend place de manière très forte. Le 180 à Sainte-Bazeille, dont la réputation n’est plus à faire, des jeunes collectifs comme nous ou plein d’autres qui se créent ici et là…. Le plus intéressant c’est surtout de voir le travail en commun de toutes ces structures qui est en train de se mettre en place, plein de bonnes idées et de volonté.

Quels sont les prochains événements de ton association ?

On peut pour l’instant parler de notre prochaine date au 180 à Sainte-Bazeille « 160 to 180 : Forever Dnb ». On fait venir le plus connu des crews parisiens. C’est notre 3ème édition dans ce format, pour une musique qu’il nous est cher de défendre : la « Drum and Bass » !

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