Originaire de Paris, Tömtom est né de la rencontre entre deux talentueux artistes indépendants, Marine Thömmerel et Manuel Larrouy. Le duo a pris ses marques à New-York, en 2018, au fil d’une série de concerts saluée par un franc succès et l’envie d’aller plus loin. Bien planté dans le sol et poussant vers le ciel pour y capter les hautes fréquences, Tömtom se dresse ainsi comme un nouveau Totem au beau milieu du paysage musical français. Avec un premier single et clip à paraître le 27 juin prochain et une tournée sur toute la côte Ouest du 9 au 24 juillet, ce tandem de choc n’a décidément pas fini de nous enchanter. Cela valait bien une interview dans notre rubrique Coup de cœur ! Et c’est Marine qui s’y colle… (Crédit photo : Franklin Belingard)
Marine, d’où vient ta passion pour la musique ?
Dès le départ. A priori mon père me dit que je suis née sur « Let it be » des Beatles. Il y a toujours eu de la musique à la maison. Petite, un de mes passe-temps favoris était d’emprunter les clés de voiture des adultes pour m’y planquer et y écouter les playlist radio.
À titre personnel, comment as-tu fait tes armes ?
De façon totalement autodidacte. Gamine, je montais tout le temps des spectacles. Puis j’écoutais énormément de musique. Jusqu’à piquer discrètement le poste radio de mon père la nuit et m’endormir avec TSF jazz. Toutes les voix afro-américaines que je captais sur cette fréquence me transcendaient. Puis dès l’âge de 16 ans, je chantais officiellement dans mon premier band : « Equinoxe« . Depuis, je suis mordue, je n’ai jamais pu arrêter.
Comment le duo Tömtom a-t-il vu le jour ? Comment vous êtes-vous rencontrés avec Manuel ?
En tant que producteur et réalisateur, Manuel cherchait à rentrer en contact avec une chanteuse. Il a fait une erreur de numéro, il est tombé sur moi. L’histoire a commencé comme ça.
Quelles sont vos influences musicales et votre chanson préférée ?
Nos influences sont larges. Elles vont de « Kings of convenience » en passant par les « Rita Mitsouko« , « Elliott Smith« , « Stan Getz« , « Robert Johnson » ou encore « Les innocents« . Pour ne citer qu’eux.
Je n’ai pas de chanson préférée. C’est comme si vous me demandiez qui je préfère de mon père ou ma mère.
Qu’est-ce qui définit le style « Indie Folk » ? Pourquoi en français ?
Le français parce que c’est notre langue native, qu’on l’aime et qu’on adore la cultiver. « Indie Folk » pour musique indépendante, baroudeuse et à la sensibilité assumée.
Dans votre répertoire, plutôt covers ou plutôt créations ?
No cover. Only creation.
Qu’est-ce qui vous inspire dans votre démarche de composition ?
Les jouets dans les paquets de céréales du matin. Non en vérité, comme la plupart des gens, ce sont nos expériences, nos questionnements, nos échanges… Par exemple dans nos premières chansons, il y a « Hautes fréquences » qui parle de la transmission et de la reproduction, « Côté allongé » qui parle de l’engagement livré au hasard, « Les marronniers d’hivers » de l’imagination créative de l’enfance, « Le combi » du voyage et de la vie nomade ou encore « Mammifère » qui évoque la mort inéluctable.
Où aimez-vous vous produire le plus souvent ?
Dans des contextes décalés, là où on ne nous attend pas. Devant un public de tout âge. Par exemple, cet été nous longerons la côte Atlantique en combi pour jouer dans les cabanons de plage, les pieds dans le sable à l’heure des couchers de soleil.
Que penses-tu de la plateforme Music Covers and Creations | Talent Revelator ?
Que ce sont deux belles pépinières d’artistes dans l’air du temps à un époque où la permaculture revient au goût du jour.
Quels sont vos projets ?
La sortie de notre premier titre et clip « Côté allongé » le 27 juin. Il est d’ores et déjà disponible, en avant-première, sur les plateformes digitales depuis le 7 juin.
Notre première date ouverte au public début juillet au Théâtre de « La Flèche » à Parisdans le 11ème. Une tournée sur toute la côte Ouest où nous longerons le littoral du 9 au 24 juillet, en partant de Normandie jusqu’à la Côte Basque, plus d’autres dates surprises à venir sur le bassin méditerranéen. Et à la rentrée au Nouveau casino de Paris dans le 11ème, le 18 septembre. Dates à retrouver sur notre page Facebook ! Et aussi, j’allais oublier, nous venons de lancer une campagne de crowdfunding sur KissKissBankBank afin de réparer le Combi Volkswagen qui nous permettra donc de partir en tournée cet été le long de la côte atlantique !
