Accueil Hommage Marie Laforêt, star de la chanson française des années 60 et 70, est morte

Marie Laforêt, star de la chanson française des années 60 et 70, est morte

Par La Rédaction

Chanteuse, comédienne, Marie Laforêt était une icône des années 60 et 70, avec de multiples chansons et films à succès.

Sa carrière avait commencé après qu’elle ait remporté le concours « Naissance d’une étoile », organisé par Europe no 1 en 1959.

Elle a fait ses premiers pas au cinéma, en décrochant un rôle dans un film de Louis Malle, « Liberté ».

Projet de film finalement abandonné et ce sera avec Alain Delon et Maurice Ronet dans « Plein Soleil » de René Clément qu’elle fait sa première apparition remarquée au cinéma. Les rôles se sont ensuite enchaînés.

Coté chanson, avec avec son deuxième 45 tours, en 1963, après la BO du film de Marcel Moussy Saint-Tropez Blues en 1960, qu’elle enregistre avec son ami d’enfance Jacques Higelin, qui va marquer sa carrière.

C’est l’avènement des « Vendanges de l’amour », gros succès, écrit par Danyel Gérard.

Les succès s’enchaînent : « Frantz » en 1964 (duo avec Guy Béart), « Viens sur la montagne » et « la Tendresse » en 1964, « Katy cruelle » et la « Bague au doigt » en 1965, « Marie-douceur, Marie-colère », adaptation de « Paint It Black », « Manchester et Liverpool » et « La Voix du silence », version française de « The Sound of Silence » en 1966.

En 1967, « Ivan, Boris et moi » est un succès populaire ainsi que « Mon amour, mon ami », puis fin 1968 « Que calor la vida ».

À la fin des années 1960, elle entame un tournant et souhaite orienter sa carrière vers des titres plus personnels et notamment puisés dans les folklores américains et européens, sorte de « world music » dont elle devient une pionnière en France.

Dans cet état d’esprit, elle chante à l’Olympia en 1969 (récital gravé sur disque), à Bobino l’année suivante et au Théâtre de la Ville en 1971-72.

Marquant par exemple ce moment est « Le vin de l’été », version française en 1969 de Summer Wine, de Lee Hazlewood.

Cette période située entre 1968 et 1972, est sans doute la plus riche et la plus authentique sur un plan artistique, l’amenant sur les scènes du monde entier.

C’est également à cette époque qu’elle signe ses textes sous le pseudonyme de Françoise They.

Mais cela ne plaît pas à CBS, sa nouvelle maison de disques. Ils attendaient des tubes et des chansons légères. Marie Laforêt, elle, avait envie de berceuses yougoslaves et de rythmes brésiliens (elle travaille notamment avec Egberto Gismonti et l’Argentin Jorge Milchberg).

La chanteuse signe alors chez Polydor et après un dernier album très personnel en 1972, elle décide de renoncer à ses goûts musicaux pour se laisser guider par ses producteurs et répondre aux attentes d’un public plus large.

Plusieurs grands succès populaires marquent cependant cette période commerciale : « Viens, viens », adaptation d’un tube allemand, « Mais je t’aime », « L’Amour comme à 16 ans », « Tant qu’il y aura des chevau »x (Paroles et Musique Nicolas Peyrac), en 1973, « Cadeau », en 1974, adaptation du tube country « No Charge », « Maine-Montparnasse », en 1976, « Il a neigé sur Yesterday », en 1977, chanson-hommage aux Beatles.

Après une série de concerts pour septembre 2007, et une tournée d’adieux sont annoncées, puis annulées à la suite de problèmes de santé de la chanteuse.

La même année, sur son quatrième album « Six pieds sous terre », Robert (auteur-compositeur de la scène alternative française) reprend la « Prière pour aller au paradis » créée par Marie Laforêt en 1973.

Marie Laforêt est décédée ce dimanche en Suisse où elle résidait depuis 1978 et dont elle possédait la nationalité.

Elle était âgé de 80 ans. RIP…

Crédit Screenshot : Ina.fr / YouTube

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