Accueil Actu musicale Holi-Hola, une chanson vibrante d’universalité, l’occitan au coeur (Vidéo)

Holi-Hola, une chanson vibrante d’universalité, l’occitan au coeur (Vidéo)

Par La Rédaction

Un véritablement enchantement, telle a été notre impression à l’écoute de « Holi-Hola », une chanson trilingue portée par un superbe duo ; un brillant artiste occitan et la talentueuse Axelle Verdon, révélée par The Voice, la plus belle voix sur TF1. Disponible sur toutes les plateformes, ce titre sonne déjà comme un tube estival avec un message vibrant d’universalité. Rencontre coup de coeur avec son auteur, compositeur et interprète, Joanda.

Crédit photo : Laetitia Angles

Joanda, comment est né votre duo avec Axelle Verdon ?

J’ai écrit cette chanson en la pensant comme un duo. L’idée était de faire dialoguer deux personnes autour du thème de l’échange, de la découverte de l’autre, de la découverte de sa culture propre, de ses racines, de son pays.

Le tout pour dire que nos mémoires font de riches berceaux. Axelle Verdon je l’ai découverte dans la saison 8 de The Voice. Son grain de voix m’a interpellé.

Je l’ai contactée et nous avons fait le duo sur cette chanson.

Pour quoi chanter en trois langues ?

La chanson dit que les langues et les cultures sont une source d’enrichissement.

Certaines langues sont dominantes et d’autres sont malheureusement minorisées. J’ai choisi d’écrire le texte en langue occitane, espagnole et française.

C’est un mariage qui fonctionne bien et les sonorités sont harmonieuses. Elles collent à l’esprit de la chanson.

Quel est le sens de « Holi-Hola » ?

C’est le gimmmick du refrain. Je cherchais une phrase punchline que l’on retient facilement.

C’est le cas pour Holi-Hola. Par ailleurs « Hola » signifie « bonjour » en espagnol. Ce « bonjour » espagnol se décline aussi de façon familière en « Holi« .

Quel a été ton parcours musical jusqu’à ce jour ?

J’ai été repéré il y a une dizaine d’années par la structure « Voix du Sud » menée par Francis Cabrel.

J’ai pur travailler ma musique avec une équipe de professionnels à cette occasion. A une autre occasion, j’ai fait un prime-time à la télé en direct pour une émission musicale présentée par Nagui.

Puis ensuite, j’ai pu travailler avec des réalisateurs professionnels qui travaillent avec Zazie ou Sinsémilia.

Puis j’ai fait des concerts et des plateaux scéniques partagés avec des artistes comme Césaria Evora, I muvrini ou encore Boulevard des Airs.

Mon troisième album sort en 2021. La chanson « Holi-Hola » en est un extrait.

Quelles sont tes influences musicales ? Et quelle est ta chanson préférée ?

Mes influences sont multiples. Des chanteurs occitans aux chanteurs du monde, dans tous les styles. J’écoute énormément de musique tous les jours.

Tous les univers m’intéressent. Ma chanson préférée est toujours la prochaine 🙂

Qu’est-ce qui t’inspire pour composer tes propres morceaux ?

La terre où je suis né et mon pays me donnent une orientation dans le choix de mes mélodies et de mes textes. Je compose là où je réside en bord de Méditerranée en région Occitanie, entre la terre, l’immensité du ciel et l’infini de la mer.

Je pense être aligné sur ces éléments naturels. Cela me permet de projeter mes racines jusqu’aux étoiles.

Etre ici et ailleurs à la fois, ce qui me permet d’être bien chez moi et bien lorsque je découvre des horizons qui me font découvrir l’ailleurs.

Où peut-on te voir en concert ?

Je joue dans des festivals, des salles de spectacles. Les dates sont disponibles sur mon site internet et ma page Facebook

Quel est ton regard sur la crise liée à la Covid-19 par rapport à ton activité artistique ?

La pandémie m’a appris à travailler autrement, à faire la musique d’une autre façon.

Il a fallu inventer une nouvelle façon de travailler à distance avec les musiciens. Nous avons appris à enregistrer en s’envoyant des fichiers plutôt que de se voie en studio.

Nous avons appris à réaliser des clips à distance, en inventant des clips participatifs. L’écoute des chansons s’est faite aussi d’une nouvelle façon.

Le public s’est complètement tourné vers l’écoute dématérialisée, plus qu’auparavant puisqu’il était impossible d’acheter des albums physiques ou d’aller à des concerts. J’ai vu une très grosse fréquentation de mes réseaux sociaux.

Au delà de la culture qu’il faut déconfiner, je pense que c’est la culture qu’il faut déconfiner. Dans les émissions de tv ou de radios, on voit souvent les mêmes artistes qui sont dans le microcosme parisien. Il faut déconfiner la culture hors des murs de Paris.

Quels sont tes projets ?

Le projet principal aujourd’hui est de caler les dates de la tournée du nouvel album qui s’appelle « 1000 Ans« .

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