Accueil Interview exclusive Thibault Cauvin : « Ma passion, ma vie, c’est la scène »

Thibault Cauvin : « Ma passion, ma vie, c’est la scène »

Par La Rédaction

Avec 9 albums à son actif, Thibault Cauvin a donné plus de 1 000 concerts à travers 120 pays. Il est titulaire d’un palmarès exceptionnel –encore inégalé– en ayant remporté 36 prix internationaux avant l’âge de 20 ans.  Sorti tout récemment dans les bacs, son dernier opus « CITIES II » raconte douze villes du monde qui le font rêver, aux côtés d’invités enchanteurs parmi lesquels –M– Matthieu Chedid. Pour Music Covers & Creations, il évoque son parcours et ses projets. Rencontre…

 

 

Thibault, d’où vient ta passion pour la musique ? Pourquoi la guitare ?

Mon père est lui-même guitariste, la musique a toujours était omniprésente à la maison depuis aussi loin que je me souvienne. Et très naturellement, je me suis mis moi aussi à jouer dès que j’ai pu, vers l’âge de 5 ans, avec mon père, puis quelques années après j’ai intégré le conservatoire de Bordeaux (ma ville natale) ; je suivais un enseignement scolaire « musique-étude », c’était hyper sympa, nous n’étions que des musiciens et des danseurs en classe, le matin nous avions des cours traditionnels et l’après-midi conservatoire. Je suis ensuite allé à Paris, vers l’âge de 16 ans, pour poursuivre mon cursus au Conservatoire Supérieur, pendant trois. Puis les concerts se sont enchaînés, de plus en plus, toujours plus loin.

Quelles sont tes influences musicales et ta chanson préférée ?

Mes influences sont nombreuses, j’aime écouter de tout, de la musique classique bien sûr, mais aussi du jazz, de la world, de la pop, de l’électro, vraiment de tout, tant que c’est fait avec cœur et talent. J’aime m’influencer de ce que je peux entendre et découvrir, même si cela peut paraître opposé à mon univers. Aussi, je voyage beaucoup, et toutes les musiques « populaires » que je peux entendre au bout du monde me nourrissent, que ce soit en Asie, en Amérique du Sud, ou fin fond de l’Afrique. J’aime la force de ces « styles » marqués par les peuples, les terres, les croyances. Du coup difficile de ne citer qu’une chanson préférée, ce qui me plait c’est la diversité et l’éclectisme.

Où aimes-tu te produire le plus souvent ?

J’ai depuis 15 ans joué dans plus de 120 pays, la France a été quelque peu mise de côté ado car j’avoue avoir été plus curieux de jouer à Hong Kong ou Rio plutôt qu’à Toulouse et Lille. Mais aujourd’hui c’est l’inverse, j’ai un vrai bonheur à jouer en France où ma carrière se recentre, pour mon plus grand plaisir.

Tu ne comptes pas moins de 8 albums à ton actif. Quels sont les thèmes qui t’inspirent ?

Le dernier disque c’est clairement le voyage. « CITIES II » raconte douze villes du monde qui me font rêver, aux côtés d’invités enchanteurs. Sinon, j’ai eu aussi beaucoup de plaisir à enregistrer des chefs d’œuvres du passé comme mon album « Vivaldi » avec la musique de ce compositeur vénitien extraordinaire de génie et de joie qui a vécu il y a 300 ans. Chacun de mes disques je l’ai appréhendé comme une réelle aventure, j’aime ça.

36 prix internationaux avant l’âge de 20 ans, ton palmarès est encore inégalé… Qu’est-ce que ça représente pour toi ?

À l’époque c’était une grande fierté, j’étais profondément heureux d’être le petit français qui gagnait tout (rires). J’aimais beaucoup le sport et j’avais l’impression de vivre la compétition comme un Federer ou un champion de surf —mon autre grande passion. Et ça a été très utile, ça m’a permis de me faire connaître, ça a clairement été le déclencheur de ma carrière. Aujourd’hui, j’ai plus de recul, et ça m’amuse de me revoir ado à fond (rires). Je garde un très beau souvenir de cette époque.

En juin dernier, tu as enregistré le titre « Flots de l’âme – Cap Ferret » en duo avec –M– Matthieu Chedid et figurant sur ton nouvel opus. Comment cette coopération est-elle née ?

L’idée de cet album « CITIES II » sorti il y a quelques semaines est de raconter des villes, et de les raconter en duo. Je voulais associer ma guitare voyageuse à des ambassadeurs de ces villes et d’autres musiques. Par exemple je joue Bamako avec le joueur de kora Ballaké Sissoko, Berlin avec le DJ Thylacine, Budapest avec le tristement disparu Didier Lockwood, etc… Et je souhaitais commencer ce périple autour du monde avec une musique qui parle de mes « terres », le Cap Ferret. Je me suis alors mis à rêver en me disant que la poétique voix de Matthieu, lui-même attaché au lieu, serait une merveille sur un petit conte que nous pourrions jouer ensemble autour de cette presqu’île du paradis. Je ne le connaissais pas à l’époque, je lui ai donc envoyé une bouteille à la mer, via un ami commun, et le lendemain j’ai eu la grande surprise de recevoir un coup de téléphone, c’était lui, plein d’enthousiasme. Depuis nous sommes amis, cette chanson au parfum du Cap Ferret et de surf c’est envolée, j’espère qu’elle vous plait…

Quels sont tes prochains projets ?

J’embarque en Janvier pour une bien belle tournée, d’abord en France pendant quelques mois puis à l’étranger. J’ai vraiment hâte de jouer « CITIES » en live. Le rendez-vous parisien sera le 19/02 au Théâtre de la Ville, il reste encore quelques dernières places. Un autre rendez-vous qui m’est cher dans cette tournée c’est celui dans ma ville natale Bordeaux, au Rocher de Palmer le 24/01. Sinon, je jouerai avec le grand orchestre d’Île-de-France le concerto pour guitare de Rodrigo à la mythique Salle Gaveau à Paris, ce sera le 14/02. Je suis vraiment très heureux de tous ces concerts qui arrivent, ma passion, ma vie, c’est la scène.

 

Commentaires

Vous pourriez aussi aimer

Share This

Partager

Partagez cette news avec vos amis !