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Shangri-La, les nouvelles forces vives de la scène rock

Par La Rédaction

Originaire d’Ajaccio, ces jeunes chanteurs et musiciens sont les nouvelles forces vives de la scène rock. Après le succès de leur premier album éponyme et de nombreux concerts sur les scènes en Corse, comme dans l’hexagone, ils montent d’un cran avec la sortie d’un nouveau single chez le label M & O Music « No Baby Face » disponible sur toutes les plateformes. Une chanson romancée qui suscite un vif intérêt sur la toile avec la barre des 150 000 vues franchies sur YouTube après quelques jours de publication, en attendant le deuxième opus annoncé pour septembre. Rencontre coup de cœur avec le talentueux leader du groupe Shangri-La, Philip Mitchell, qui nous en dit plus.

Philip Mitchell, comment le groupe Shangri-La Band est-il né ?

Le groupe est né fin 2016, de ma rencontre avec Stéphane, le guitariste du groupe, dans un café culturel ajaccien.

Nous avons monté le groupe sans objectif particulier si ce n’est de se faire plaisir.

Puis très vite, au bout de quelques répétitions, nous avons composé nos premières chansons et l’idée d’un album s’est présentée à nous comme une évidence.

Notre batteur Ghjuvan-Stefanu nous a rejoint par la suite et nous sommes directement rentrés en studio.

Camille, notre bassiste, nous a rejoint pendant notre première tournée en 2018.

C’est de cette énergie-là que notre second album « In My Vein » verra le jour cette année.

Quels sont vos influences musicales ? 

Il est toujours difficile de cataloguer des artistes dans une influence particulière. 

Nous avons des influences très variées qui vont de Ricky Nelson à Nirvana en passant par Slash ou plus récemment Alabama Shakes, c’est vaste. 

Ce qui nous rassemble est de faire la musique que nous aimons, faire vibrer les gens et les accueillir dans notre « Shangri-La ».

Que représente pour vous la sortie de votre nouveau single « No Baby Face » ? De quoi parle cette chanson et comment ce projet a-t-il abouti ?

La sortie de ce single signe les prémices de notre prochain album. Lorsque l’on voit les retours positifs et l’amour des gens à travers leurs messages, ça donne encore plus de sens à l’univers de ce morceau particulier qui sort dans des circonstances particulières.

Cette chanson parle des changements, des cassures, des émotions positives ou négatives qui existent dans notre quotidien.

C’est un titre assez romancé où l’auditeur pourra en retirer les ressentis de ses propres expériences.

Nous l’avons composé pendant le premier confinement et enregistré durant l’été 2020.

C’est une chanson qui nous apaisait tout en gardant la force et l’énergie que nous avons depuis toujours.

Quels sont les lieux de représentations que vous avez privilégié avant la mise à l’arrêt des concerts ?

Nous avons eu la chance de faire le seul concert de Corse sur l’année 2020, entre le premier et le deuxième confinement, sur la scène de l’Aghja à Ajaccio.

C’était une expérience très particulière de voir devant nous tout le public masqué, mais nous n’en avons tiré que du positif.

Il est vrai que les salles de spectacles et les festivals dans lesquels nous avons l’habitude de jouer nous manquent particulièrement.

Nous avons dû interrompre notre tournée 2019-2020 après avoir eu l’opportunité de nous produire sur de très belles scènes comme le festival interceltique de Lorient, ou la première partie de Marc Lavoine au festival d’Erbalunga.

Reprendre la route nous manque, nous avions parcouru une bonne partie de la France et toute la Corse avant l’arrêt des concerts et nous avions de belles dates à l’étranger (Angleterre) aussi, qui ont été annulées. 

Plutôt covers, ou plutôt créations dans votre répertoire ? 

Compositions évidemment. Nous avons la chance en plus d’être accompagnés par Mixcorner studio qui a très bien saisi notre univers et apporte beaucoup de relief à nos chansons.

Qu’est-ce qui vous inspire dans votre démarche de composition ?

C’est la sensation de pouvoir faire vivre une partie de mon imaginaire dans une chanson palpable et concrète.

C’est aussi concrétiser notre projet et offrir au public nos chansons et les laisser se les approprier.

C’est important pour nous cet échange avec le public.

Avec quel(le) artiste rêveriez-vous de collaborer ?

Je rêverais de collaborer avec Alex Turner qui est un artiste que j’adore et qui a une grande sensibilité musicale.

Mais je dois quand même vous dire que sur ce deuxième album « In My Vein », nous avons eu de superbes collaborations dont celle de Babet, violoniste et chanteuse du groupe Dionysos.

Et ça c’est vraiment un rêve devenu réalité.

Quels sont vos projets ?

Nos projets sont de sortir « In My Vein » en septembre 2021, reprendre rapidement les concerts, si la situation le permet, et vivre notre musique avec le public qui nous entoure, qui nous découvre ou qui nous découvrira, avec la ferme intention de voyager ensemble vers « Shangri-La ».

Crédit Screenshot : Shangri-La Band / Facebook

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