Sa toute récente prestation, en Belgique, sur la scène de Tomorrowland, à l’occasion du festival d’EDM (Electronic Dance Music), a confirmé son statut de « pire DJ du monde » que lui prêtent de nombreux médias. Originaire de Bosnie-Herzégovine et de Suède, Salvatore Ganacci (Emir Kobilic de son vrai nom) surprend et interpelle les foules avec son univers complètement déjanté, au fil de mouvements, comportements et bruitages pour le moins excentriques ! Mais est-il aussi nul et fou qu’on le dit ?
Les festivaliers présents, dans le cadre du Domaine provincial De Schorre, pour le millésime 2018 du festival d’EDM, ont halluciné. Certains disent avoir vécu « un gros malaise ». D’autres se sont littéralement éclatés. Et que dire des internautes qui ont plébiscité en masse celui qui est, pourtant, qualifié de « pire DJ du monde » !
Derrière son décalage et sa folie, Salvatore Ganacci présente une énergie et une créativité débordantes.
Il danse mal, il chante faux, mais il mixe correctement et fait beaucoup rire. Voilà ce que l’on peut dire en regardant les sets enflammés qu’il réalise sur les scènes du monde entier.
Cet humour est incontestablement devenu sa marque de fabrique. Il fait la joie des milliers de fans qui le suivent à travers tous ses réseaux sociaux.
Salvatore Ganacci fête, en ce 29 juillet, ses 31 ans et a déjà à son actif de multiples singles et remixes. Il est un producteur de disques, disc-jockey, particulièrement actif, par ailleurs co-fondateur de l’émission de radio THOR sur Sveriges Radio.
Ses amis l’ont surnommé « Salvatore Ganacci », après que ses longs cheveux aient empêché ses adversaires de jouer au football.
Lors de son show à Tomorrowland, il y est allé particulièrement fort, en délaissant à plusieurs reprises ses platines pour courir et sauter sur scène, avec, à la clé, des cris et bruitages bizarres dans le micro. Pas de doute, il aime faire le pitre mais il sait créer l’événement et générer du buzz, avec un certain esprit de génie ! De quoi lui offrir une visibilité internationale et booster sa carrière à moindre coût ! Et si le « pire DJ du monde » comptait déjà parmi les meilleurs de sa discipline ?
