Accueil Histoires musicales La célèbre chanteuse Rika Zaraï est morte : Quels tubes lui doit-on (Vidéo)

La célèbre chanteuse Rika Zaraï est morte : Quels tubes lui doit-on (Vidéo)

Par La Rédaction

Rika Zaraï, célèbre chanteuse franco-israélienne des années 60-70, est décédée aujourd’hui à l’âge de 82 ans, vient-on d’apprendre avec tristesse.

Elle a à son actif un parcours et une carrière exceptionnelle à bien des égards.

Venue en France pour poursuivre ses études du métier de chanteuse, elle se présente devant Bruno Coquatrix, qui est à l’époque le directeur artistique de l’Olympia.

Elle ne parle à ce moment-là que l’anglais et l’hébreu. Bruno Coquatrix refuse de l’engager tant qu’elle ne sait pas parler français.

Elle chante alors dans des cabarets notamment le Caroll’s et la Villa d’Este pendant deux ans et demi.

Elle rencontre Eddie Barclay, en quête de chanteuses « avec accent », qui l’engage.

Cette rencontre est décisive : Eddie Barclay lui fait signer un contrat sous le label « bel air ».

Elle enregistre L’Olivier et Hava Nagila, qui commencent à être diffusées à la radio. Les médias parlent d’elle.

En 1961, Bruno Coquatrix, fidèle à sa parole l’engage en première partie de Jacques Brel à l’Olympia.

Elle rencontre à cette occasion Jean-Pierre Magnier (à l’époque musicien pour Brel) qui devient un collaborateur, puis son producteur et enfin son second mari.

Denise Glaser l’invite dans sa célèbre émission Discorama et Lucien Morisse à Europe 1, dans l’émission diffusée en direct Musicorama. En octobre 1960, elle est la révélation du programme de Bobino dont Marcel Amont est la vedette.

Elle assure la première partie du récital de Jacques Brel en octobre 1961 à l’Olympia et en 1963 à Bobino.

Elle est à l’Olympia en mai 1963 avec Les Chaussettes noires. Elle est à Bobino en 1964 pendant trois semaines avec Henri Tisot.

En 1963, elle enregistre Tournez manèges et elle est filmée dans un scopitone par Claude Lelouch. Puis elle crée deux chansons de Charles Aznavour : Le Temps et Et pourtant.

De ce dernier, en 1964, elle a également publié une version en italien, sous le titre Ma perchè, avec l’autre chanson Non dite le bugie (Fais pas pleurer les filles d’Armand Seggian et Pierre Varenne).

En 1965, c’est sa première grande tournée avec Gilbert Bécaud en vedette ; elle compose la musique de la chanson Prague la même année.

Sa carrière est lancée et arrive son premier grand tube en 1969, Casatschok (adaptation de la chanson russe Katioucha), suivi par des titres comme Sans chemise, sans pantalon (reprise de Gérard La Viny), Alors je chante (l’adaptation française de Vivo cantando, une des quatre chansons gagnantes de l’Eurovision 1969), Michael, Balapapa et Tante Agathe.

Elle popularise également en francophonie des classiques du répertoire israélien, tels que Hava Nagila, Yerushalayim shel zahav (Jérusalem ville d’or) et Hallelujah (Grand Prix Eurovision 1979).

L’an passé, était sortie chez Marianne Mélodie une compilation de 100 chansons.

Cette année, début février, 12 ans après son AVC, elle avait chanté en public Prague de 1966 lors de la soirée la Nuit de la déprime organisée par Raphaël Mezrahi aux Folies Bergère à Paris.

Avec Wikipedia.

Crédit photo : Fabmen06 – Own work – CC BY-SA 3.0 (Tournez Age tendre et tête de bois 2007)

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