Accueil Coup de Coeur Drop Of Water : la pépite urban pop qui rayonne de mille feux sur la toile

Drop Of Water : la pépite urban pop qui rayonne de mille feux sur la toile

Par La Rédaction

Sa voix nous a littéralement hypnotisés ! Lorsqu’on l’a entendue et vue pour la première fois sur les réseaux, on s’est dit : « Waouh, c’est pas possible d’être aussi magnétique ». Et pourtant, elle l’est ! Originaire de Cannes, Sandra, 24 ans, alias « Drop Of Water », est passionnée de plongée, surf, surfskate ou encore de nature. Elle a surtout l’étoffe d’une grande artiste. Ses vibes vous touchent en plein cœur ! Alors, la MCC Team lui a donné carte blanche pour nous enchanter de plus belle. Depuis Londres, au fil d’une superbe session live, elle a repris avec brio le titre « Flash » de Lomepal. Et devinez quoi ? On a surkiffé ! Résultat : On a publié sa vidéo sur notre page Facebook officielle Music Covers & Creations et, en l’espace de deux jours, celle-ci a dépassé les 100 000 vues ! Ça valait bien une petite interview, dans notre rubrique « Coup de Coeur », pour continuer à la faire voyager loin, très loin. Parce qu’elle le vaut bien !

Sandra / Drop Of Water, d’où vient ta passion pour le chant et la musique ?

D’une manière générale, la musique a toujours eu une place importante dans ma vie. Et aussi loin que je puisse me souvenir, cette passion pour les sons a commencé dès mon plus jeune âge.

Je devais avoir 3 ans que mon père me faisait déjà danser sur du Kool & The Gang. J’étais vraiment captivée par l’émotion que pouvait me procurer la musique et tout particulièrement le chant.

J’me disais que si j’arrivais à émouvoir les personnes autour de moi rien qu’en chantant je pouvais être associée à un super-héros.

Emmener les gens dans mon univers s’apparente à un vrai super pouvoir pour moi et c’est ce que j’aime ressentir quand j’écoute les artistes que j’admire.

Cette capacité à toucher en plein cœur et à faire oublier le reste du monde autour c’est ce qui me fait vibrer.

Comment as-tu fait tes armes ?

Ce qu’il faut savoir c’est qu’apprendre à chanter a été un très long processus pour moi. De mes 7 ans jusqu’à mon adolescence et encore aujourd’hui. 

J’ai d’abord appris seule en même temps que je prenais des cours de guitare. Je voulais à tout prix extérioriser les émotions que j’avais dans le cœur avant même de savoir comment faire.

Ce qui a fait qu’au début j’avais pas mal de tension et bien évidemment aucune technique.

Après avoir passé des années à chanter dans ma chambre, j’ai pris mon courage à deux mains et j’ai décidé de prendre des cours de chant à l’âge de 16 ans dans une école de musique qui s’appelle le CEMA à Cannes.

J’y ai pris mes premiers cours avec Elise Rivière pendant 3 ans pour ensuite quitter la France pour l’Angleterre.

Comment es-tu arrivée à Londres ?

Après 3 ans à Nice à étudier la musicologie, j’ai décidé de partir parce que j’avais principalement besoin d’air.

Je venais de me séparer de mon 1er groupe de musique d’époque « Blue Swell » avec lequel j’avais fait mes premières scènes et je voulais apprendre plus.

J’ai donc regardé les écoles de musique de Londres, parce que je voulais également perfectionner mon anglais et je suis tombée sur la « BIMM London institute » qui proposait des formations d’un an ou plus.

Et j’ai opté pour deux formations d’un an chacune en « vocal performance » et l’autre en « music production« .

Quel a été ton parcours artistique jusqu’à ce jour ? Ton regard sur l’impact de la crise liée à la pandémie de Covid-19 sur le spectacle vivant ?

Mon parcours à ce jour. Je dirais que je suis passée de chanter dans ma chambre à faire des scènes à Londres haha.

J’ai commencé par la guitare, le chant puis à composer et écrire pas mal de morceaux avec mon premier groupe et par la suite principalement pour moi-même.

J’ai toujours voulu être musicienne en plus d’être chanteuse, ce qui permet d’avoir un plus gros contrôle sur l’univers artistique que je veux présenter. J’ai ensuite appris les bases du piano (je voudrais apprendre davantage) et la production musicale.

J’adore composer et produire ma propre musique c’est vraiment aussi important que de performer sur scène à mes yeux.

Être au cœur de la création mais aussi collaborer avec des music producers et artistes.

Je suis actuellement en train de travailler avec mon ami et « music producer » Tudor Crisan sur quelques morceaux en studio à Londres et j’ai beaucoup trop hâte. J’aime l’idée que quelqu’un rajoute des choses à mes idées haha.

Je pense que la crise du Covid-19 a particulièrement été difficile pour tout le monde et dans tout corps de métier.

C’est vrai que le milieu du spectacle en a pas mal pris un coup et il a malheureusement fallu s’adapter.

Notamment avec les réseaux sociaux qui depuis quelques années maintenant ont un impact considérable sur les milieux artistiques et particulièrement la musique.

C’est ce qui a pu sauver pas mal d’artistes et en aider pas mal aussi. Ça a permis d’en faire émerger et pour ma part développer réellement l’univers que je voulais afin d’être prête à jouer des concerts pour le retour à la vie normale. 

Quelles sont tes influences musicales et ta chanson préférée ?

Mes influences musicales ? Mmm je dirais FKJ alias French Kiwi Juice c’est un artiste français multi instrumentiste music producer et ingénieur son de genre électro R&B Jazz fusion. C’est vraiment la fooooolie, je suis vraiment FAN.

Matt Corby évidemment, Lianne La Havas, Petit Biscuit, Lennon Stella, Ybeyi, Maggie Rogers, Charlotte Cardin. En scène française, j’aime beaucoup Poupie, Yseult et Ehla.

Mais aussi un gars de mon école dont je suis vraiment fan ; il s’appelle Morten Lava, il est du Danemark je crois et je conseille vraiment d’aller écouter il fait de la « nature pop » c’est fou.

Ma musique préférée de tous les temps dont je ne me lasserais jamais jamais ? Haha ! Sans hésiter Ylang Ylang de FKJ, j’ai des cœurs dans les yeux rien que d’y penser.

Où aimes-tu te produire le plus souvent ?

En lisant cette question, j’ai un lieu mythique dans mon adolescence qui me vient en tête. Le Morisson pub à Cannes, j’y ai beaucoup trop d’anecdotes et de souvenirs. C’est la maison, les gens sont chouettes !

Dans ton répertoire, plutôt covers ou plutôt créations ?

J’ai envie de dire création parce que j’adore composer, produire et écrire. Mais je ne serais pas l’artiste que je suis aujourd’hui sans les covers.

Ça m’a appris à créer quelque chose de nouveau à partir de ce qui existe déjà.

Qu’est-ce qui t’inspire dans ta démarche de composition ?

Commencer une idée et tu ne sais pas où elle va te mener jusqu’à ce que t’écoutes le rendu final et c’est exactement ce à quoi ça devait ressembler.

Tu le savais sans vraiment le savoir, c’est étrange. Et je ne sais même pas si ça a du sens ce que je dis haha !

Avec quel(le) artiste rêverais-tu de collaborer ?

Je pense qu’on a tous compris FKJ ? Mais j’ai vraiment envie de dire Shallou aussi que je n’ai pas mentionné dans mes influences. C’est un chanteur, music producer, environnementaliste qui fait de la dance electronic music mais chill c’est magnifique j’adore.

Quels sont tes projets ?

Mes projets à venir ? Je bosse de fou en studio sur quelques singles.

J’essaye de faire « le stock » pour par la suite pouvoir bosser sur l’aspect visuel. Peut-être ça se transformera en EP ou album qui sait ? Mais j’ai surtout envie de jouer là.

J’ai hâte que la vie reprenne son cours normal…

https://www.youtube.com/watch?v=5Lt0uIfFQzs

Crédit Screenshot : Drop Of Water / Playtone Video (London) & Arzh Production

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