Accueil Coup de Coeur Damien Verdi : « Je t’écris peut-être », son nouveau single au fil d’un amour déchu

Damien Verdi : « Je t’écris peut-être », son nouveau single au fil d’un amour déchu

Par La Rédaction

Sensibilité, humilité, luminosité… Voilà trois mots -et il y en aurait, à notre sens, bien d’autres- qui collent à ce que l’on peut ressentir au contact de la personnalité de Damien Verdi et de son état d’esprit. Auteur-compositeur-interprète, professeur de français à Paris, ce jeune Corse de 33 ans présente son nouveau single « Je t’écris peut-être« , avec toute la sensibilité et le talent qui l’animent. Il y raconte une histoire, celle d’un amour déchu, au fil d’un très joli clip réalisé par Antoine Escuras. Rencontre Coup de Cœur…

Comment ta passion pour la musique est-elle née ?

La phrase que j’ai entendue le plus souvent dans ma vie c’est « Arrête de chanter cinq minutes, s’il te plait ».

C’est donc presque aussi vieux que moi. Je peux juste vous dire une chose que j’ai vue sur une VHS : j’ai deux ans, je suis à la plage, mon père me filme en train de fredonner un air de Empire of the Sun de Steven Spielberg que j’ai entendu juste la veille.

Quand j’y repense, je crois que la musique de John Williams m’a, très tôt, conditionné à cet amour là. Il a comme marqué quelque chose d’immuable.

Pourquoi la chanson française en particulier ?

C’est sans doute lié à l’écriture. Je tiens à écrire ce que j’interprète, et je suis totalement incapable de le faire dans une autre langue. Ensuite, vient le piano… Ça s’est imposé tout seul.

Quelles sont tes influences musicales ?

On peut piocher partout, même si c’est très différent de ce qu’on créé soi-même. Par exemple, j’adore Randy Newman, Sam Cooke, Sting mais surtout des compositeurs pour le cinéma : Thomas Newman, James Newton Howard, Danny Elfman. J’aime tout. Là je suis en train d’écouter Brandi Carlile.

Après, s’il faut rester dans la chanson française, alors sans conteste : Benjamin Biolay, Pierre Lapointe, Albin de la Simone, Marc Lavoine, Alex Beaupain. J’adore ces mecs, c’est intègre, simple. Ça me suffit. Ah et oui… je serai un fan ad vitam aeternam de Céline Dion.

Avec quel(le) artiste rêverais-tu de travailler ?

Bon, si on a le droit de se projeter très très loin le temps d’une question, alors je pousse le vice jusqu’au bout. Je vais répondre sans hésiter Mathieu Lamboley. C’est un virtuose. Je rêverai de le voir diriger un orchestre symphonique sur un de mes textes.

Dans ton répertoire, tu es plutôt covers ou créations ?

Pour être honnête, c’est vrai que mon objectif est de faire connaître mon travail d’auteur compositeur, certainement plus que ma voix. Mais il y a toujours quelque chose à créer même à partir d’une chanson qui existe déjà. Je ne trouve pas les démarches si différentes.

Quelle est ta chanson préférée ?

« Banana Boat Song » de Harry Belafonte. Meilleure chanson du monde ! Je suis absolument objectif.

Qu’est-ce qui t’inspire dans ta démarche de composition ?

C’est souvent une phrase et sa mélodie qui viennent toutes seules comme ça dans ma tête. Ensuite, j’essaie de construire autour de cette phrase. Ça donne parfois une chanson. Franchement, je me laisse porter. Je n’arrive pas à me faire « journaliste », en déterminant à l’avance tel style ou tel sujet.

Que représente pour toi la sortie du single et du clip « Je t’écris peut-être » ?

J’ai quasiment tout construit tout seul, je n’ai jamais produit quelque chose comme ça. On va dire que, pour la première fois, je me sens à peu près légitime dans une de mes propositions. Donc j’ai envie de dire : ça me représente moi. Voilà, cette chanson, c’est moi.

Quels sont tes projets ?

Copier-coller le lien de cette interview et l’envoyer à Mathieu Lamboley.

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