Accueil Coup de Pouce Stigmate Lonelyroots, dans le silence éloquent de ses maux

Stigmate Lonelyroots, dans le silence éloquent de ses maux

Par La Rédaction

Originaire de la région parisienne, avec des racines Malgaches et Réunionnaises, Jérôme fait partie de ces rencontres artistiques qui ne peuvent vous laisser indifférents ! À 39 ans, il vit la musique comme une passion qu’il assouvit au quotidien, entre covers et créations. Très inspiré, celui qui a choisi pour nom de scène « Stigmate Lonelyroots » compte à son actif plusieurs compositions dont une dédiée à sa fille, intitulée « Poussière d’Ange », qui nous a particulièrement interpellés. Avec des influences musicales à consonance urbaine, un rapport à soi, à l’autre et aux maux entre espoir et mélancolie, son univers pousse à la réflexion de l’esprit et du cœur. Il vaut incontestablement la peine d’être partagé, du local à l’universel. C’est toute la vocation de notre plateforme Music Covers & Creations | Talent Revelator qui a tenu à le mettre en lumière. Rencontre…

 

Jérôme, d’où vient ta passion pour la musique ?

Ma passion pour la musique, c’est un cadeau du ciel ! Il n’y a pas de musiciens ni de chanteurs dans ma famille proche qui auraient pu m’inspirer ou m’influencer, je n’ai jamais pris de courts de solfège, je suis totalement autodidacte. Personne ne prend des cours pour donner de l’amour, tu l’as au fond de toi ou tu ne l’as pas. Ma passion pour la musique est aussi inattendue qu’une véritable histoire d’amour qui ne s’explique pas…

Comment as-tu fait tes armes ?

J’ai touché mon premier instrument à l’âge de 7 ans. C’est ma grand-mère qui m’a offert un petit clavier d’enfant et, très vite, j’ai reproduit la musique des démos qu’il y avait dessus « Hey Jude » de The Beatles et, 2/3 ans plus tard, mes parents m’ont offert une guitare que l’on trouve en grande surface. Je m’entrainais, tous les jours, sur une corde puis 2 et ainsi de suite jusqu’à mon premier morceau, « Smell Like Teen Spirit » de Nirvana. Depuis, j’ai jamais arrêté de jouer et d’essayer tous les instruments qui me parlent.

Comment et quand la démarche de Stigmate Lonelyroots a-t-elle vu le jour ?

J’ai commencé à écrire à l’âge de 14 ans. Mon premier texte portait sur la liberté. J’écoutais déjà du hip hop et du reggae et un jour j’ai écouté « Que faire » du groupe de rap 2 Bal  2 Neg et je me suis fait cette réflexion : en fait, on peut écrire en racontant sa propre histoire. J’ai pris conscience que la musique pouvait être thérapeutique pour celui qui l’écrit mais aussi celui qui l’écoute. C’est vers 1997 que mon écriture a changé en livrant mon histoire, mes colères et mes tristesses.

Quelles sont tes influences musicales et ta chanson préférée ?

Mes influences tournent autour du rap, du slam, du reggae et du ragga dancehall. J’aime les textes magnifiques que l’on retrouve dans le rap, le slam ou le reggae français, cette application à articuler ces phrases qui s’aiment entre elles. J’aime aussi l’engagement politique et social que l’on retrouve dans les 3 styles ainsi que dans le ragga dancehall qui a aussi l’avantage de vite ambiancer les gens quand vous êtes amateurs.

Où aimes-tu te produire le plus souvent ?

J’adore l’ambiance d’une scène à l’extérieur. Il y a ces gens qui arrivent de partout, qui sont réceptifs à ta musique, et il y a l’après-concert où les gens te félicitent, t’invitent à finir la soirée dans un bar et te demandent te reprendre la guitare pour chanter jusqu’au bout de la nuit. Il y a des instants de vérités avec des gens que tu ne connais pas, c’est magique !

Dans ton répertoire, plutôt covers ou plutôt créations ?

Les 2 à la fois, car ils peuvent procurer des sensations inexplicables. La création c’est cette sensation de bien-être où tu ne penses plus à rien, à passer des heures à faire de ton mieux, et d’un acte créatif purement égoïste, elle devient une création presque universelle où des gens se retrouvent en elle. Et le cover, un instant magique qui suspend le temps souvent dans des soirées, entouré d’amis qui prennent aussi la guitare, où il n’y avait rien de programmé, et, tout d’un coup, il se passe des choses, des émotions et de la joie en vivant l’instant présent.

Qu’est-ce qui t’inspire pour composer ?

Ce qui m’inspire le plus c’est tout simplement ma vie, sans avoir la prétention bien sûr d’avoir une vie assez intéressante au point d’en faire une chanson. Comme je disais précédemment, mes compositions et mes textes sont un acte purement égoïste, c’est pour libérer mes colères et mes tristesses à la base, et c’est au fur et à mesure que je me suis aperçu, d’une part que des gens appréciaient mes textes, et, d’autre part, qu’ils auraient pu écrire la même chose, et je me suis dit pourquoi pas continuer d’être inspirer par mon histoire.

Que penses-tu de la plateforme Music Covers and Creations | Talent Revelator ?

Il s’agit d’une plateforme très bien pensée, qui ne pouvait être créé que par des musiciens qui se sont posés les bonnes questions. Comment partager ce qu’on fait et la musique qu’on aime écouter ? C’est une idée intelligemment développée, qui fait découvrir de vrais artistes avec un talent qui vaut la peine d’être entendu.

Quels sont tes projets ?

J’ai 2 projets en un. J’envisage de publier un album qui s’intitulera « Dans le silence de mes maux », avec toutes mes chansons depuis 1997 jusqu’à aujourd’hui, plus de nouveaux titres. Ce CD sera accompagné d’un DVD Live avec mes compositions en acoustique et une explication sur leur genèse au début de chaque titre. Tout ça est en préparation. Il y aura des infos prochainement sur mes pages Facebook, YouTube et Instagram (voir liens en bas de page, ndlr).

 

stigmate lonelyroots : poussiere d'ange

Publiée par Stigmate lonelyroots sur Jeudi 23 août 2018

 

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